Paris 2024 : Au moins quarante athlètes des JO testés positifs au Covid-19
Au moins 40 cas sur 10.500 athlètes... "Il n'est pas surprenant de voir des athlètes infectés, car le virus circule à assez vive allure dans d'autres pays", a déclaré, ce mardi, Maria Van Kerkhove, responsable à l'OMS de la préparation aux épidémies et pandémies, lors d'un point de presse à Genève.
"Ces derniers mois, (...) de nombreux pays ont connu des poussées de Covid-19, y compris aux Jeux olympiques, où au moins 40 athlètes ont été testés positifs", a-t-elle indiqué. Après les Jeux de Tokyo (2020) sans spectateur et ceux de Pékin (2022) sous une bulle sanitaire stricte, les JO 2024 n'ont pas échappé au Covid-19, même si la menace est moindre.
Le nageur britannique Adam Peaty a par exemple été testé positif au Covid-19 au lendemain de sa médaille d'argent en finale du 100 m brasse à Paris. La nageuse australienne Lani Pallister n'a pas pu s'aligner sur les séries olympiques du 1.500 m après avoir été testée positive.
L'équipe féminine australienne de water-polo a également indiqué avoir été touchée. Et certaines délégations ont renforcé leurs mesures de précaution, comme l'équipe de France d'aviron, dont les rendez-vous médiatiques en amont du début des épreuves se sont déroulés avec obligation de porter un masque.
Mme Van Kerkhove a souligné que le Comité olympique, en collaboration avec l'OMS, "avait examiné toutes les différentes approches qui doivent être mises en place" lors de rassemblements de masse tels que les JO et a pris "les bonnes mesures".
"Nous avons observé un grand nombre de personnes portant des masques aux Jeux olympiques - et je pense que c'est pour tenir compte de la circulation du Sars-Cov-2", le virus à l'origine du Covid-19, a-t-elle dit.
Elle a souligné que le virus est "toujours très présent" dans le monde, circulant "dans tous les pays". Les données recueillies par l'OMS grâce au système de surveillance sentinelle dans 84 pays montrent que le pourcentage de tests positifs a augmenté au cours des dernières semaines.
Cette augmentation a "entraîné une augmentation du nombre d'hospitalisations et de décès dans plusieurs pays", a indiqué Mme Van Kerkhove
"C'est important car le virus continue d'évoluer, ce qui nous expose tous au risque de voir apparaître des virus plus dangereux qui pourraient échapper à notre surveillance", a-t-elle averti.