Où peut-on encore se baigner cet été dans l’arrondissement de Riom ?
Les « algues bleues » (lire ci-dessous) ont fait leur grand retour cet été ! À l’heure où les températures grimpent et que l’envie de se rafraîchir se ressent avec insistance, les cyanobactéries jouent les trouble-fêtes cette saison encore. Elles polluent les eaux et les rendent incompatibles avec les activités aquatiques. Il faut également être attentif aux animaux, car la bactérie est mortelle pour les compagnons à quatre pattes.
Voici un état des lieux des sites de baignade impactés dans l’arrondissement de Riom. Notez que les tests sont réalisés tous les quinze jours.
Lacs interditsL’étang Philippe, à Saint-Gervais-d’Auvergne, est impacté depuis le 7 août. Des toxines y ont été détectées. Il est donc interdit de faire trempette pour des raisons sanitaires et pour une durée temporaire.Depuis le 8 août, c’est le plan d’eau de Saint-Éloy-les-Mines qui a été aussi infecté par des cyanophycées rendant les activités aquatiques assez dangereuses.
À Servant, la présence de toxines dépassant les seuils d’alerte sanitaire a été observée depuis le 12 août.
L’étang de la Prade de Montaigut en Combrailles, est fermé aujourd’hui à partir de 13 heures jusqu’à vendredi même heure pour traitement.
Où se baigner ?Au gour de Tazenat, les prélèvements réalisés le 5 août dernier s’avèrent très bons. Il est encore grand temps d’y mettre un pied.Le plan d’eau d’Anschald, à Bromont-Lamothe, est pareillement accessible. L’étang de Lapeyrouse présente aussi de bons résultats.
Deux des trois plages de la retenue des Fades-Besserve sont ouvertes : celles de Confolans et de La Chazotte. La qualité de l’eau, selon les dernières mesures, y est jugée compatible avec la baignade. La plage du Pont du Bouchet, sur la commune de Miremont, est fermée non pas pour des raisons sanitaires, mais pour une question de sécurité : en l’absence de maîtres-nageurs l’acces à la plage déconseillé, la baignade est se pratique aux « risques et périls » des nageurs.
Plus connues sous le nom d’algues bleues, les cyanobactéries ne sont en réalité pas des algues mais bien des bactéries. Présentes dans toutes les régions du globe, elles occupent les milieux d’eau douce comme les milieux marins. Pour se développer, elles ont besoin de lumière mais aussi de nutriments. Les températures idéales pour leur développement varient considérablement selon les espèces, bien que pour la majorité d’entre elles, des températures supérieures à 20 °C soient préférables. On les trouve ainsi toute l’année dans les climats tropicaux, et on les observe surtout durant la période estivale dans des milieux plus tempérés. Mais attention à elles… Elles peuvent provoquer des irritations cutanées, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, des maux de tête, ainsi qu’une paralysie rapide des muscles et du système respiratoire allant même jusqu’à affecter le foie, les reins, le système nerveux ou encore le système reproducteur.
Léa Murat