L’art du labour à l’ancienne
Le labour à l’ancienne, avec des tracteurs datant d’avant 1960 et des charrues traînées à deux, trois ou quatre socs, n’est pas réservé aux gros bras.
Dimanche matin, en préambule de l’épreuve masculine de l’après-midi, quatre dames se sont affrontées dans le champ derrière la salle polyvalente.
« Les règles de notation sont très proches de celles de leurs collègues masculins », expliquait Jean-Luc Charnet, président des Anciens Tracteurs de Limagne, l’association d’Effiat organisatrice de la journée.
La finale en AlsaceLa rectitude du sillon, le chaume bien enterré, le bon nivellement et l’absence de traces de socs étaient scrutés de près pour départager les concurrentes.
À ce petit jeu, c’est Cindy Bordois, de Beaumont-lès-Randan, qui se montrait la plus habile.
L’après-midi avait lieu le concours de labour, épreuve éliminatoire du championnat de France masculin.
Seize concurrents se disputaient les deux places donnant accès à la finale nationale. « Cette finale aura lieu le dimanche 22 septembre, en Alsace, près de Sélestat », précisait Jean-Luc Charnet, lui-même ancien champion de France. « Et l’an prochain, le 7 septembre 2025, c’est nous qui organiserons le championnat de France à Artonnes ».
En attendant, les deux qualifiés ayant conquis leur billet pour Sélestat se nomment Adrien Grouffaud (Beaumont-lès-Randan) et Fabrice Ducher (Serbannes).