Avant ASM Clermont - Toulon, le coach Frédéric Charrier attend "une montée en puissance"
Satisfait de la première sortie de son équipe, à Nevers (52-21), Frédéric Charrier attend de la confrontation de ce vendredi soir (19 heures) face à Toulon qu’elle prépare la réception de Pau le 7 septembre.
On imagine que l’entraîneur de l’attaque que vous êtes a été convaincu du rendu de vos joueurs à Nevers…
Oui, c’est à l’image de ce que l’on fait depuis la reprise. On a des joueurs concernés, très engagés pour rendre la meilleure copie possible. Il y a eu effectivement des choses intéressantes et on a fait preuve d’efficacité. Et il y a eu aussi comme bonnes choses, un état d’esprit, la partie défensive, l’intégration des nouveaux…
Qu’attendez-vous de ce second rendez-vous, cette fois-ci face à un club de Top 14 ?
C’est l’occasion de continuer à monter le curseur. On va affronter une équipe d’un autre niveau que Nevers, qui s’est qualifiée la saison dernière et qui est donc sur une dynamique positive. Ce match doit nous permettre de monter en puissance pour se préparer au match de la semaine prochaine face à Pau.
Comment jugez-vous l’état de forme de votre effectif ?
On a des joueurs qui ont repris il y a une semaine, il faut donc remettre un peu tout le monde au même niveau de forme. Il y a des joueurs qui arrivent d’autres clubs, d’autres championnats, donc ça prend un peu plus de temps. On l’a vu la saison dernière avec Pita Gus (Sowakula) qui avait mis du temps à rentrer dans le rythme du championnat et de l’équipe. Là, on voit qu’il est plus à l’aise dès le premier match. Donc, c’est un amalgame, une alchimie à trouver très rapidement.
Est-ce déjà l’heure des choix pour établir l’équipe qui jouera face à Pau??
Il faut très vite et le plus possible donner du temps de jeu à ceux qui vont affronter Pau. Après, c’est toujours difficile d’écarter des joueurs sur un second match de préparation, car on s’entraîne à 40 joueurs, tout le monde travaille dur, s’entraîne bien. Mais dans l’idéal, on veut réduire plus l’effectif avant le début du Top 14.
Recueilli par Christophe Buron