Des fulgurances dans le jeu et du déchet face aux perches : focus sur le match de l'ouvreur de Brive Curwin Bosch
Pour sa première en compétition officielle avec le maillot du CAB sur le dos, Curwin Bosch a beaucoup tenté, ce jeudi soir, face à Oyo.
L’ouvreur sud-africain a mis une dizaine de minutes à entrer dans son match. Son premier coup de pied à suivre (5e) était mal dosé et sa première tentative face aux perches (6e), à 42 mètres, fuyait le montant droit.
Une action au pied zidanesqueC’est balle en main que Bosch s’est finalement libéré, en amorçant un contre dans ses 22 mètres, profitant sur le coup d’un rebond heureux sur une chandelle des rouge et noir.
Sur l’action, il permettra à Brive de se sortir de l’étreinte (10e). Dix minutes plus tard, c’est de l’autre côté du terrain que Bosch tentait d’y aller seul. Il se saisissait d’un ballon mal contrôlé par Johnson pour amorcer une course côté gauche, mais la défense veillait au grain.
Trois minutes plus tard, il pensait bien avoir inscrit son premier essai de la saison en ayant suivi un petit bijou de coup de pied à suivre distillé par Carbonneau. Mais l’arrière visiteur Bouraux avait aplati juste avant que le ballon ne fuse vers Bosch, ce que confirmait la vidéo.
Dans la foulée, l’ouvreur briviste réglait la mire face aux poteaux pour porter les siens en tête (6-3, 29e).
Diminué par les crampesC’était avant une action zidanesque. On jouait la 31e. Depuis le milieu de terrain, l’ancien Springbok tapait à suivre pour lui-même, était à la retombée et prolongeait d’un plat du pied pour Ferté, qui ne parvenait pas à concrétiser, gêné par le dernier défenseur.
N’hésitant pas quand l’occasion s’en présentait à défendre sur Godener, Curwin Bosch ratera la transformation de l’essai de Da Silva (36e), une pénalité de 50 mètres (54e), mais se rattrapera en trouvant une magnifique touche de 45 mètres (58e).
Diminué par les crampes à l’heure de jeu, il s’est ensuite occupé de faire jouer autour de lui dans une deuxième mi-temps où la ligne de trois-quarts briviste a eu du mal à combiner.
Pascal GoumyPhotos Cédric Nado