La ville de Guéret obtient le label cité éducative pour certaines de ses écoles
« C’est un chiffre plutôt stable », convient la maire de Guéret, Marie-Françoise Fournier. La ville n’a perdu que 10 écoliers par rapport à l’année dernière. En outre, une classe de l’école maternelle Paul-Langevin a également été supprimée lors de la dernière carte scolaire.
Évaluations des acquisAutre changement en cette rentrée 2024, l’unité autisme en élémentaire de l’école Cerclier-Guéry a déménagé vers l’école Jean-Macé. Ces huit élèves du dispositif sont intégrés dans des classes de référence et suivent également en alternance un enseignement spécialisé. « C’était plus logique qu’ils viennent ici, explique l’édile. L’établissement est mieux adapté. »
Par ailleurs, dans les prochains jours, tous les élèves de CE2 et CM2 seront désormais soumis aux évaluations nationales. « C’est une nouveauté, ce n’était pas le cas avant », précise le directeur de l’école Jean-Macé.
Si le gouvernement veut faciliter les personnalisations d’enseignement grâce à ces évaluations d’acquis, les syndicats FSU-Snuipp, CGT éducation et Sud éducation quant à eux, dénoncent le « stress » qu’ils peuvent engendrer. Ils estiment que les enseignants n’en ont nullement besoin pour évaluer les capacités de leurs élèves et appellent à une première grève le 10 septembre dans les écoles maternelles et élémentaires pour dénoncer la généralisation de ces évaluations.
Le label cité éducativeOutre ces évaluations qui ne font pas l’unanimité, le corps enseignant guérétois pourra se satisfaire d’une nouveauté qui fait largement consensus. En effet, la ville de Guéret vient de recevoir le label Cité éducative qui vise à intensifier l’accompagnement socio-éducatif des enfants et des jeunes des quartiers prioritaires. Aujourd’hui, les écoles Jacques-Prévert, Cerclier-Guéry et le collège Martin-Nadaud vont pouvoir en bénéficier. Ce label va permettre de financer divers projets et actions au sein de ces établissements grâce à une enveloppe annuelle de 150.000 euros durant deux années. « On est en train de mettre en place tout ça, c’est une très bonne nouvelle », se réjouit Marie-Françoise Fournier. À l’avenir, ce label devrait être élargi à toutes les écoles de la ville dans lesquelles des enfants issus de quartiers prioritaires sont scolarisés.
Vincent Faure