Au lycée agricole Henri-Queuille de Neuvic, une rentrée avec des cursus prisés
Les effectifs du lycée Henri-Queuille de Neuvic ne fléchissent pas, tout comme la dynamique des cursus de formation proposés. Hier, 135 lycéens de 2nde, 1ere, terminale et bac pro ont fait leur rentrée à l’internat, tandis que 150 étudiants de BTS rejoindront les salles de cours ce mardi.
Tout un panel de formations porteusesParmi les nouveaux arrivants, Morgann, 16 ans, qui vient de quitter la Seine-et-Marne pour intégrer une première année de bac pro « gestion des milieux naturels et de la faune » : « J’aimerais bien travailler plus tard sur les milieux aquatiques, la biologie marine. Si ça se passe bien, je souhaiterais poursuivre après mon bac sur le BTS “gestion et protection de la nature” proposé ici à Neuvic. »
À ses côtés, Valentin, est venu de l’Indre pour intégrer le même cursus que son camarade qu’il vient de rencontrer. « Les métiers de l’eau m’intéressent, travailler pour l’OFB [Office français de la biodiversité, N.D.L.R.]. J’envisage pourquoi pas, après mon cursus ici, de le compléter par une formation d’ingénieur. » Avec Baptiste, un autre camarade rencontré peu après avoir passé la porte du lycée, originaire d’Égletons, chacun témoigne dans ses aspirations professionnelles de la diversité des métiers auxquels le lycée Henri-Queuille prépare.
« Nous sommes un établissement tourné à 100 % vers le génie écologique », soulignait au préfet Etienne Desplanque, en visite hier pour la rentrée des lycées, le responsable d’établissement, Pascal Guenet. Tout un panel de formations, parmi lesquelles le développement et l’animation des territoires ruraux, qui assurent des débouchés intéressants dans le milieu du travail : « Les profils sont recherchés, avec peu de chômage une fois les étudiants formés. »
Enseignement « agile »L’établissement, avec ses BTS et un nouveau bachelor à l’horizon 2025, veut encore monter en compétences. « Avec le recrutement vers le secondaire, nécessaire avec des effectifs qui se tarissent dans notre bassin, nous avons besoin d’un appel d’air vers le supérieur », expliquait Pascal Guenet.
Une dynamique qu’a saluée le préfet, évoquant un établissement disposant de « filières recherchées dans toute la France », qui « participe à l’attractivité du territoire ». « Dans les lycées agricoles, et on le voit ici en particulier, l’enseignement a beaucoup évolué et constitue un fabuleux laboratoire », a estimé Pascal Cavitte, élu à la Région Nouvelle-Aquitaine, qui gère les lycées.
Julien Bachellerie