Tout savoir sur la Via Allier, pour rouler à vélo au rythme de l'eau de Langogne à Nevers
Pour en savoir plus sur la Via Allier et son itinéraire à vélo de 455 kilomètres, entre Nevers et Langogne, rencontre avec Dominique Bambier, responsable de l’offre outdoor et itinérances, et Jean-François Jobert, directeur délégué de l’agence régionale de tourisme.
Concrètement, c’est quoi la Via Allier ?
La Via Allier est une véloroute : un itinéraire à vélo qui relie Nevers à Langogne. Sur ses 455 kilomètres, 407 sont situés dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, où seul le Cantal n’est pas concerné. Le circuit suit l’Allier et il ne faut pas le confondre avec le V70, qui est une véloroute de Nevers à la Méditerranée.
En 2020, la région a renommé la Via Allier. Cela s’inscrit dans une volonté de dynamiser le secteur du cyclotourisme ?
Oui, car on se rend compte que la pratique du vélo est en pleine expansion. Les Nord-Européens sont connus pour apprécier cette activité, et les Français suivent le pas. Cette Via Allier accroît notre attractivité.
Comment se matérialise cet itinéraire ?
C’est une véloroute qui permet de rouler en sécurité, avec 72 kilomètres de voie verte. Dans dix ans, on a un objectif de 100 % de voie verte.
Quel est le profil des cyclistes de la Via Allier ?
On a tous les profils. Sur la partie nord de la voie, on a plus de débutants. La partie plus proche de Langogne, au sud, est davantage fréquentée par les initiés. En termes de fréquentation touristique, on n’a pas vraiment de données précises. Mais on sait qu’ils viennent en nombre, en plus des locaux bien sûr.
Certains viennent-ils dans la région simplement pour parcourir la Via Allier ?
Oui. La Via Allier devient une destination à part entière. De plus en plus de personnes la parcourent en entier. Ce sont les « collectionneurs de véloroutes » qui en font d’autres comme la Via Rhona. On retrouve aussi une consommation locale, où certains ne la font que par petits bouts, dans une pratique quotidienne.
La Via Allier profite donc aux commerçants ?
Oui, d’autant plus que le panier moyen d’un touriste à vélo est de 68 euros par jour contre 55 euros pour un touriste. Et on a des logements et gîtes partenaires, dans le cadre du label Accueil Vélo notamment. On constate un intérêt grandissant des prestataires touristiques pour le cyclotourisme.
Via Allier. Plus d’informations sur regionduvelo.fr et via-allier.com
Anna Pimpaud