Arthur Goursac, de retour à Causse Vézère : « Quand je suis parti, je n'arrivais plus à me baisser, j'avais trop mal »
Alors qu’il avait décidé de quitter le club du RCV en octobre 2023, après seulement… deux journées de championnat, Arthur Goursac a décidé de revenir dans son club de cœur cet été. Un retour qui sonne comme une délivrance pour le pilier droit qui avait arrêté en raison d’une blessure au dos qu’il n’arrivait pas à soigner.
« J’ai joué une saison entière avec des douleurs au dos. J’ai repris en 2022-2023 pour aider mais le lundi matin, je n’arrivais même plus à m’habiller sans l’aide de ma femme. À ce moment, tu commences à te poser quelques questions », confie le joueur de 29 ans, à la tête de son entreprise de mécanique industriel.
« Quand j’arrivais sur un chantier, je n’arrivais plus à me baisser. On aurait dit un papy de 90 ans », explique Arthur Goursac qui a donc pris le temps de se soigner avant de rechausser les crampons du côté de Saint-Aulaire en… Régionale 2 la saison dernière.
« J’ai joué une bonne partie de la saison au… centre et je me suis régalé », se marre le Corrézien qui a toutefois fini par céder aux sirènes de Causse Vézère. « Les mecs m’ont eu à l’usure. Ils m’ont poncé à me rabâcher de revenir et j’ai fini par craquer même si je suis évidemment très heureux de les retrouver. (rire). La bonne nouvelle, c’est surtout que je n’ai plus aucune douleur sinon je ne reprenais pas. »
« Très heureux d’être avec le groupe »Et s’il devra encore patienter avant de retrouver le groupe de l’équipe première, qui accueille Decazeville ce dimanche, Arthur Goursac est déjà très heureux de retrouver les terrains avec l’équipe réserve.
« Même s’il faut jouer avec l’équipe 3 et les mecs de La Rivière de Mansac, en Régionale, je serai heureux. Il y a une super ambiance et pendant la préparation, c’était chouette d’évoluer à leurs côtés. »
Pour le Rugby Causse Vézère Riverains, cette première journée sera déjà importante dans une poule plus relevée que jamais pour Goursac. « La moindre erreur se payera et chaque point comptera. »
Benjamin Pommier