Les coulisses de la ressourcerie
La récente visite guidée de l a ressourcerie Le Carnyx, depuis la réception des marchandises jusqu’à la sortie, en passant par l’atelier de tri et de conditionnement des articles jusqu’à l’étiquetage, a permis d’expliquer le succès de ce facteur de l’économie circulaire.
La structure est administrée avec le site de Brive, l’ensemble représentant 50 employés dont une quarantaine en réinsertion, pour lesquels le contrat a une durée moyenne de onze mois. Le site de Naves compte quinze salariés en transition et cinq permanents.
Quinze tonnes reçues par moisUn volume moyen de quinze tonnes est réceptionné par mois, étant précisé que, selon la qualité des arrivages, 50 % à 70 % sont mis en vente, le surplus étant destiné à la déchetterie. « À ce stade, une campagne d’information et de sensibilisation à la qualité des dons va être conduite, car la ressourcerie n’a pas vocation à être une annexe de la déchetterie. Pour des raisons de sécurité, la remise en état et le contrôle sont limités à la délivrance d’un bon de conformité d’usage », ont précisé Fabien Rougerie, coordonnateur des sites de Naves et Brive, et Julie Fastre, responsable du site de Naves, qui ont guidé les visiteurs. Les prix sont établis en rapport à la qualité des objets, leurs caractéristiques (objet ancien de valeur, usage courant, etc.) avec une préoccupation de mettre à disposition du plus grand nombre des articles utiles et accessibles.
Les ventes principales concernent le textile, le petit mobilier et les éléments d’équipement.
Les jours d’ouverture, 250 passages en caisse sont comptabilisés, pour un montant moyen de 11 euros.
Cette visite a permis de mettre en évidence le rôle écologique et social de cet acteur de l’économie circulaire où chacun peut trouver l’objet improbable qu’il ne trouve nulle part ailleurs.