Course-poursuite à Montluçon : sans permis ni assurance, l'automobiliste était en possession de stupéfiants
Un homme de 36 ans était en en garde à vue au commissariat de Montluçon, ce jeudi 10 octobre. Vers 9 h 50, au volant d’une berline allemande, il aurait refusé de s’arrêter à un contrôle, avenue Jean-Nègre, rapporte le procureur, Christian Magret.
Dix minutes durant, il a été pris en chasse à travers la ville par deux véhicules de police. Percutée à deux reprises, l’une des voitures a dû cesser la poursuite. La seconde est en revanche parvenue à bloquer l’automobiliste à hauteur d’un parking, rue de Pasquis. Tentant une dernière manœuvre pour s’échapper, ce dernier est alors passé par-dessus un trottoir mais est entré en collision avec une voiture en marche.
De la cocaïne, des billets et des téléphones portablesImmobilisé, le fuyard se serait rebellé lorsque les agents lui ont passé les menottes. Sans permis ni assurance, il était également en possession d’une petite quantité de cocaïne, d’une liasse de billets et de téléphones portables.
Blessé lors de la course-poursuite, un policier s’est vu reconnaître cinq jours d’incapacité totale de travail (ITT).
Les perquisitions du véhicule et du domicile du suspect ont abouti à la découverte 30 g. de cocaïne, 38,65 g de méthamphétamine et de la résine de cannabis, ainsi que d’éléments susceptibles d’être en lien avec un trafic de stupéfiants. Le trentenaire, dont le casier judiciaire comporte déjà une mention pour des faits de conduite sans permis et de rébellion, est aussi sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Plusieurs chefs d'accusationIl devrait être poursuivi pour refus d’obtempérer ayant entraîné la mise en danger de policiers, refus d’obtempérer ayant entraîné la mise en danger des autres usagers de la route, rébellion, trafic de stupéfiants, ainsi que pour diverses infractions au Code de la route et pour maintien irrégulier sur le territoire français.
En récidive pour les délits routiers, il risque jusqu’à dix ans de prison pour les faits relevant du trafic de stupéfiants. À ce titre, sa garde à vue peut atteindre une durée de 96 heures.
Florence Farina