Une réunion publique et un vote concernant la gestion de l’eau
Saint-Georges-la-Pouge. Réunion publique avant le vote du dimanche 6 octobre. L’équipe municipale a organisé une réunion publique d’information sur la gestion future de l’eau, vendredi 4 octobre, à la salle polyvalente. A l’occasion de ce riche débat sur l’eau, de nombreuses questions ont été posées aux invités. Thierry Gaillard, vice-président de la Communauté de communes Creuse Sud-Ouest et Jacques Georget président du SIAEP ont accepté de débattre avec le public et de répondre aux différentes interrogations des quelque cinquante habitants présents. Egalement, Audrey Moreau, technicienne départementale, en charge de l’eau potable a rappelé le rôle et les initiatives du Département sur la problématique des interconnexions des réseaux et la sécurisation des ressources en eau.
Interpellé Thierry Gaillard, rappelait la complexité et la diversité du territoire et de constater que certains réseaux d’eau sont dans un état déplorable. Si la communauté de communes a commandé une étude, elle n’est toujours pas aboutie à ce jour. Cette incertitude oblige certaines communes à anticiper.
A Saint-Georges-la-Pouge les élus ont décidé de choisir plutôt que de subir en adhérant dès 2025 au SIAEP afin de sécuriser l’alimentation en eau. Même si à ce jour ce syndicat ne possède pas de statuts, créé en 1967, il compte aujourd’hui 15 communes.
D’ailleurs, les élus ont fait valoir les nombreux travaux engagés, subventionnés et financés à Saint-Georges-la-Pouge. Tels que, la réfection du réservoir de Courcelles pour 35.000 €, du château d’eau pour 146.000 € dont 40 % de DETR pour les deux, le remplacement du réseau du bourg pour environ 1.000.000 € dont 70 % par l’agence de l’eau Loire-Bretagne et 10 % de Département.
De ce fait, la réunion publique avait pour objectif d’informer les habitants des conséquences de cette adhésion. D’autant qu’à ce jour les élus ignorent toujours quelle sera la politique, tarifaire et la gouvernance de la communauté de communes Creuse Sud-Ouest lors du transfert obligatoire en 2026.
Ce choix pour les élus, devait donc être partagé par la population et nécessitait le vote des habitants. Deux jours après la réunion publique, dimanche 6 octobre, par 56 voix pour et 14 voix contre, sur les 70 votes exprimés, les habitants ont validé le choix des élus. Mais, l’histoire ne s’arrête pas avec cette adhésion, précise Delphine Poitou, maire et son équipe, car l’implication des élus en siégeant au Syndicat reste entière dans la gestion de l’eau.