CMB installée à Saint-Gérand-de-Vaux affiche une spectaculaire progression
Pour son fondateur, Lilian Mahy, CMB (*) c’est d’abord un état d’esprit. Ce grand fan de sport, triathlète à ses heures, raconte l’avoir insufflé dès la création de son entreprise spécialisée dans la construction de charpentes et de structures métalliques : « Mon ambition, dès le départ, en 2007, c’était de casser la chaîne hiérarchique traditionnelle qu’on retrouve dans beaucoup de boîtes et qui génère souvent des conflits entre le patron et les salariés. Chez CMB, tout le monde est important, car tout le monde transpire autant que moi. Alors, je veux que chacun se sente considéré à sa juste valeur car chacun apporte sa pierre à l’édifice ».
Comme quoi, on peut travailler des métaux lourds avec le cœur léger. Résultat de cette façon de faire à laquelle il croit dur comme fer ? Des collaborateurs «motivés, impliqués » pour faire progresser et prospérer u n e entreprise extrêmement dynamique.
Environ 250 commandes à son actif tous les ans et des résultats financiers en hausse exponentielle. Ils sont même clairement exceptionnels. Rien qu’entre 2022 et 2023, le chiffre d’affaires de CMB a bondi de 21 millions à 28,5 millions d’euros : « Une ascension plutôt sympa !, sourit Lilian Mahy. CMB a dix-sept années d’existence et dix-sept années de progression ».
Les soixante-deux collaborateurs de l’entreprise de Saint-Gérand-de-Vaux ont tout à y gagner. Avec, à la clé, un intéressement aux résultats financiers plutôt… très intéressant :
Un quart des bénéfices est reversé aux salariés. Depuis trois ans, cet intéressement équivaut à deux mois et demi de salaire. Je suis très exigeant vis-à-vis d’eux, mais, derrière, il y a une véritable reconnaissance et une redistribution des richesses.
Si Lilian Mahy mise sur le capital humain, il s’adosse aussi à un gros capital bâti et technologique. Une assise solide confortée, chaque année, par des investissements d’un million d’euros en moyenne. En 2024, CMB peut ainsi afficher 8.000 m² de surfaces et une flotte de nouvelles machines à commande numérique « ultra-performantes » : « Elles nous apportent beaucoup de vitesse, de justesse, de précision ».
Une maitrise de A à ZDans la jungle concurrentielle, l’un des points forts de l’entreprise, ce sont ses capacités de caméléon. Sa faculté à se fondre dans des environnements de toute nature. Chantiers petits ou grands, CMB est capable de répondre présent :
os salariés expérimentés et nos machines compétitives nous permettent de répondre à des marchés vraiment très variés. On peut très bien faire un linteau de porte à 5.000 euros pour une petite entreprise ou une charpente métallique à 1,5 million pour un aéroport comme Orly. Mais notre plus gros chantier à ce jour, pour 3 millions, c’est celui de l’aménagement du pont de fer à Moulins.
Cette réalisation spectaculaire lui a d’ailleurs permis de décrocher les marchés de deux autres passerelles piétonnes, à Saint-Étienne et en Corse. Ce qui démarque également CMB de la concurrence, c’est sa mainmise de A à Z sur le déroulé des projets : « Des études techniques réalisées par notre propre bureau d’études en passant par la fabrication des pièces jusqu’au montage de ces pièces, on a choisi de maîtriser tous les métiers, insiste Lilian Mahy. On boucle la boucle. Ça nous permet d’être plus précis, plus rapide, plus réactif ».
(*) Pour Constructions métalliques bourbonnaises.