Refus d'obtempérer et course-poursuite à Montluçon : le trentenaire condamné à de la prison ferme
La course-poursuite a duré plus de dix minutes dans les rues de Montluçon (Allier) ce matin du jeudi 10 octobre. Dix minutes pendant lesquelles le prévenu de 36 ans, après avoir refusé de s’arrêter à un contrôle de police avenue de la République, grille des feux rouges, des stops, roule à contresens…
Une course-poursuite avec un policier et une automobiliste blessés« Avenue Jules-Guesde, le véhicule de police arrive à vous doubler pour jeter sous vos roues une herse. Vous changez de direction. Un des policiers va donc descendre de voiture pour récupérer le dispositif et vous allez à nouveau faire demi-tour », rapporte la présidente du tribunal. Voyant la voiture se diriger vers lui, le fonctionnaire s’écarte et fait une chute lui valant cinq jours d’ITT.
La course-poursuite se poursuit et alors qu’un second véhicule de police vient en renfort, la première voiture se fait percuter. Malgré tout, les policiers finissent par bloquer l’automobiliste sur un parking de la rue de Pasquis. Mais là, dans une dernière tentative, le trentenaire passe par-dessus des blocks en béton et percute le véhicule d’une autre automobiliste (un choc qui vaudra à la Bourbonnaise une ITT de dix jours).
Le conducteur part en courant avant de se faire rattraper par les gardiens de la paix qui doivent le taser trois fois pour réussir à l’interpeller.
De la cocaïne et de la méthamphétamine retrouvéesDes perquisitions effectuées par la suite permettent de trouver quelques dizaines de grammes de cocaïne et de méthamphétamine, 460 euros en petites coupures, plusieurs téléphones… Les enquêteurs découvrent alors que le fuyard, un Camerounais sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), roulait sans assurance avec un permis non-valide.
En comparution immédiate, le prévenu, Alfred Ngom Hong, reconnaît tout ce qui lui est reproché.
« Je m’excuse auprès des usagers dans la rue et auprès des forces de l’ordre. J’aurais pu tuer quelqu’un. »
Laura Morel