ASM - UBB : Christophe Urios pas en accord avec le choix de cohérence de l'arbitre sur le dernier essai refusé
Alors que Clermont pensait avoir sécurisé son bonus offensif avec un sixième essai pointé par Joris Jurand, l'arbitre Adrien Marbot a décidé de faire appel à la vidéo après la transformation réussie par Anthony Belleau. Un énième appel qui sera fatal aux hommes de Christophe Urios puisque le référé a décidé de ne pas valider l'essai.
Adrien Marbot a jugé que Peceli Yato faisait écran sur le maul ayant permis à Joris Jurand de filer dans l'en-but. L'arbitre avait pris exactement la même décision quelques minutes auparavant lorsqu'il a annulé un essai de l'UBB pour un écran du deuxième ligne Guiddo Petti (62e). Une volonté de cohérence pour laquelle Christophe Urios n'était pas tout à fait d'accord.
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"S'il y a faute de Peceli (Yato) sur le dernier essai, franchement cela se joue à très très peu. Il a signifié qu'il avait besoin d'être cohérent avec eux. Mais sur leur essai refusé, le joueur passe derrière et retourne le maul. Cela n'a rien à voir."
"L'arbitre reste un être humain"Au-delà de cette action, le manager clermontois a trouvé l'arbitrage relativement sévère contre son équipe. Il y a un mois de cela, Adrien Marbot avait déjà arbitré l'ASM face à Toulon. Avec des ultimes minutes très contestées par Pierre Mignoni et le RCT. Et cela a probablement eu des conséquences, selon Christophe Urios.
"Ce soir, j'ai trouvé M. Marbot très sévère avec nous. Je le savais, vu ce qu'il s'était passé contre Toulon il y a un mois. Même si on y est pour rien, même s'il n'y avait pas faute, même s'il n'y avait pas eu de scandale, M. Marbot reste un être humain."
Et comme le technicien a fini par conclure, cela n'expliquera pas les 20 pénalités concédées par l'ASM face à Bordeaux.
Arnaud Clergue