ANASER : Atoumane SY, Directeur général, très honoré de succéder à Cheikhou Oumar GAYE
In extenso, l’intégralité du message du nouveau Directeur général
« Mesdames, messieurs !
C’est avec un très grand honneur et un sentiment de fierté et de responsabilité que je m’adresse à vous aujourd’hui entant que Directeur général de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). Aussi, le moment et l’occasion sont opportuns pour rendre Grâce au tout puissant ALLAH qui nous a permis de voir ce jour et qui guide toujours nos pas. Qu’il en soit loué et qu’il continue de nous couvrir de sa bonne Grâce. Amen!
Je remercie mes deux parents pour l’éducation très rigoureuse que j’ai reçue dans le strict respect des valeurs humaines et de la morale islamique. J’ai une pensée pieuse envers eux pour tous les sacrifices consentis pour notre éducation. Que le tout puissant les accueille dans son plus haut Paradis.
Je suis très honoré de succéder à Cheikhou Oumar GAYE et continuer cette mission Ô combien importante de sécurité routière dans notre cher pays, le Sénégal.
Mesdames et Messieurs !
Dans l’entame de mon propos, permettez-moi d’adresser mes sincères remerciements à son excellence, Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et lui exprimer ma profonde gratitude pour toute la confiance placée en ma modeste personne en me nommant Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité routière (ANASER).
Je voudrais ensuite adresser mes chaleureux remerciements et toute ma reconnaissance à son Premier Ministre, Monsieur Ousmane Sonko, à Monsieur El Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.
Mes remerciements vont à l’endroit du Mouvement National des Cadres de Pastef (MONCAP) dont certains membres sont ici présents, mais aussi à l’ensemble de la communauté sénégalaise établie au Canada, dans toute la diaspora, très dynamique, dévouée et engagée, qui regorge d’énormes ressources humaines dans tous les domaines d’activités et qui pourrait être utile et servir le Sénégal pour son développement économique et social.
Et enfin; je remercie toute la population du département de Goudiry d’où je suis originaire pour tout son soutien et encouragement.
Mesdames, Messieurs
L’ANASER fait partie du programme 2029 de développement et de modernisation des services de transports terrestres. Ce programme se fixe un objectif global qui est d’« améliorer la mobilité des personnes et des biens dans des conditions sécuritaire». Pour atteindre cet objectif 4 lignes d’actions ont été définies :
- La modernisation des plateformes et des systèmes de transport,
- Le renouvellement du parc automobiles (tous types de véhicules confondus),
- L’amélioration de la sécurité routière
Et
- La gestion et le Pilotage.
A cet effet, la prise en charge de la problématique récurrente de l’insécurité routière est au cœur de la préoccupation de l’ANASER qui est de réduire de manière drastique le nombre de décès, de blessés graves et légers sur nos routes et autoroutes.
* L’insécurité routière est un fléau majeur des temps modernes qui n’épargne aucun pays au monde.
* Selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) environ 80% de ces décès sont répertoriés dans des pays à revenu faible ou intermédiaire qui ne représentent que 52% des véhicules immatriculés dans le monde.
* Seulement 3% du nombre total de véhicules immatriculés sont en Afrique et 20% de ces décès par accident de la route dans le monde sont répertoriés en Afrique.
* Le Sénégal certes, a toujours connu les accidents de la route, mais aujourd’hui l’ampleur du phénomène et la violence surtout meurtrière qu’il engendre suscitent de multiples interrogations. Si la tendance à la baisse de la mortalité routière est considérablement observée dans certains pays de l’OCDE, l’augmentation du nombre de décès ou de blessés graves demeure de plus en plus élevée dans les pays sous-développés comme, le nôtre.
* Au Sénégal, la route tue, fait des blessés graves et engendre des conséquences dramatiques sur les plans économiques et sociaux.
* Par conséquent, on peut considérer que le Sénégal est à la traine en matière de sécurité Routière.
* Chaque année environ 27 000 personnes sont victimes d’accidents, dont 11 000 sont enregistrés à Dakar. Parmi ces victimes, nous répertorions 612 décès (Données de l’Agence Nationale de Statistique et de la Démographie de 2018) liés à ces accidents. Selon la Banque mondiale, au Sénégal la mortalité par accident de la route (pour 100 000 hab.) en 2019 est de 23.5 (données de la Banque Mondiale)
Au Sénégal, au cours des trois dernières années, une moyenne annuelle de plus de 4000 accidents de la circulation est notée, dont 700 décès environs soit près de 2 décès par jour.
Devant l’ampleur du phénomène et les conséquences dramatiques que ces accidents de la route devenus récurrents occasionnent, l’État du Sénégal a pris la décision de renforcer son dispositif institutionnel de lutte contre l’insécurité routière, en mettant en place l’Agence Nationale de Sécurité Routière (ANASER) chargée de gérer et de coordonner toutes les activités liées à la sécurité routière.
Mesdames, Messieurs.
Pour une solution durable et efficace contre l’insécurité routière dans notre pays toujours dans la continuité des actions jusque-là entreprises, le système HEVO (Homme, Environnement, Véhicule, Organisation) sera proposé.
Pour l’homme, le renforcement de la formation des conducteurs de tous types de véhicules sera mis en place dans le but d’avoir des usagers très bien formés et responsables qui maitrisent parfaitement la technique conduite d’un véhicule ; le code de la route et la signalisation : ce qui conduira systématiquement à revoir la façon de délivrance des permis de conduire qui doit obéir à une plus grande rigueur quant à la qualité des apprentissages ; des modules des cours théoriques et pratiques dispensés dans les écoles de conduite ; du déroulement des examens théoriques et pratiques sur la route ;
L’environnement routier et l’infrastructure routière seront améliorés beaucoup plus davantage afin de répondre aux normes élevées de sécurité, ce qui contribuerait grandement à prévenir les risques d’accidents sur nos routes et autoroutes.
Le véhicule, la qualité de celui-ci est un élément extrêmement important dans la prévention des accidents. Plus le véhicule dans toutes ses composantes mécaniques est en très bon état et respectent les normes de sécurité requises pour circuler sur les chemins publics, plus les risques d’accidents seront moindres. Et actuellement tout le monde a constaté que le parc automobile du Sénégal est vétuste.
A ce titre selon les données recueillies, plus de 45 000 véhicules vétustes qui ne respecte pas les normes de sécurité circulent actuellement sur les routes du Sénégal. D’où l’impérieuse nécessité de renforcer davantage le renouvellement du parc automobile Sénégalais.
Il est important de considérer le véhicule, la route et l’usager comme un système interdépendant. La sécurisation des véhicules et de l’environnement routier doit réduire au maximum les conséquences de l’erreur et de la négligence humaine.
Organisation : La solution pour baisser considérablement les accidents de la route et le nombre très élevés de décès, de blessés graves et légers sur nos routes et autoroutes passe par une très bonne organisation avec la mise en place d’un Programme Décennal de Sécurité routière (PDSR), ce programme fera l’objet d’un suivi et d’une évaluation chaque année. Ce plan d’action servira de tableau de bord à l’ensemble des acteurs à l’échelle nationale avec une très large concertation, de discussions, de dialogues impliquant tous les acteurs car la sécurité routière, c’est l’affaire de tout le monde ! Et c’est pour cette raison les réunions préparatoires des États Généraux du transport viennent tout justes d’être finalisées et la sécurité routière constituera un des enjeux fondamentaux de ces assises compte tenu de son impact sur le plan économique, social et environnemental.
L’ANASER que nous avons l’honneur de diriger est le fleuron de la lutte contre l’insécurité routière dans notre pays. Depuis sa création, le 16 novembre 2021, elle joue un rôle de premier plan dans la gestion et la coordination de toutes les activités inhérentes à la sécurité routière. Pour atteindre cet objectif, tous les acteurs du secteur doivent s’unir, se mobiliser et se conformer aux directives de son excellence, le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye de JUB, JUBAAL, JUBANTI. Ces concepts s’identifient parfaitement avec les besoins d’amélioration continue de la sécurité routière dans notre pays.
À cet effet, la prévention des accidents de la route par l’éducation, la formation et la sensibilisation des usagers de la roule colle parfaitement avec le concept du JUB.
Le contrôle des usagers de la route eu égard au respect strict du code de la route de la signalisation routière et la bonne conduite responsable renvoie au JUBAAL.
La sanction à l’endroit des usagers de la route qui ne se conforment pas au respect des lois et règlements du code de la route, de la signalisation et qui adoptent une conduite irresponsable fait référence au slogan de JUBANTI.
Nous sommes appelés à développer le culte de l’excellence, de la performance et de la rigueur pour mieux nous aligner aux exigences du projet d’amélioration continue de la sécurité routière dans notre cher pays. Et par conséquent, très chers collaborateurs, pour atteindre ces objectifs, j’en appelle à votre esprit de patriotisme et de responsabilité.
Je vous remercie de votre grande attention. »
Atoumane SY,
Directeur général de l’ANASER
« Mesdames, messieurs !
C’est avec un très grand honneur et un sentiment de fierté et de responsabilité que je m’adresse à vous aujourd’hui entant que Directeur général de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). Aussi, le moment et l’occasion sont opportuns pour rendre Grâce au tout puissant ALLAH qui nous a permis de voir ce jour et qui guide toujours nos pas. Qu’il en soit loué et qu’il continue de nous couvrir de sa bonne Grâce. Amen!
Je remercie mes deux parents pour l’éducation très rigoureuse que j’ai reçue dans le strict respect des valeurs humaines et de la morale islamique. J’ai une pensée pieuse envers eux pour tous les sacrifices consentis pour notre éducation. Que le tout puissant les accueille dans son plus haut Paradis.
Je suis très honoré de succéder à Cheikhou Oumar GAYE et continuer cette mission Ô combien importante de sécurité routière dans notre cher pays, le Sénégal.
Mesdames et Messieurs !
Dans l’entame de mon propos, permettez-moi d’adresser mes sincères remerciements à son excellence, Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et lui exprimer ma profonde gratitude pour toute la confiance placée en ma modeste personne en me nommant Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité routière (ANASER).
Je voudrais ensuite adresser mes chaleureux remerciements et toute ma reconnaissance à son Premier Ministre, Monsieur Ousmane Sonko, à Monsieur El Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.
Mes remerciements vont à l’endroit du Mouvement National des Cadres de Pastef (MONCAP) dont certains membres sont ici présents, mais aussi à l’ensemble de la communauté sénégalaise établie au Canada, dans toute la diaspora, très dynamique, dévouée et engagée, qui regorge d’énormes ressources humaines dans tous les domaines d’activités et qui pourrait être utile et servir le Sénégal pour son développement économique et social.
Et enfin; je remercie toute la population du département de Goudiry d’où je suis originaire pour tout son soutien et encouragement.
Mesdames, Messieurs
L’ANASER fait partie du programme 2029 de développement et de modernisation des services de transports terrestres. Ce programme se fixe un objectif global qui est d’« améliorer la mobilité des personnes et des biens dans des conditions sécuritaire». Pour atteindre cet objectif 4 lignes d’actions ont été définies :
- La modernisation des plateformes et des systèmes de transport,
- Le renouvellement du parc automobiles (tous types de véhicules confondus),
- L’amélioration de la sécurité routière
Et
- La gestion et le Pilotage.
A cet effet, la prise en charge de la problématique récurrente de l’insécurité routière est au cœur de la préoccupation de l’ANASER qui est de réduire de manière drastique le nombre de décès, de blessés graves et légers sur nos routes et autoroutes.
* L’insécurité routière est un fléau majeur des temps modernes qui n’épargne aucun pays au monde.
* Selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) environ 80% de ces décès sont répertoriés dans des pays à revenu faible ou intermédiaire qui ne représentent que 52% des véhicules immatriculés dans le monde.
* Seulement 3% du nombre total de véhicules immatriculés sont en Afrique et 20% de ces décès par accident de la route dans le monde sont répertoriés en Afrique.
* Le Sénégal certes, a toujours connu les accidents de la route, mais aujourd’hui l’ampleur du phénomène et la violence surtout meurtrière qu’il engendre suscitent de multiples interrogations. Si la tendance à la baisse de la mortalité routière est considérablement observée dans certains pays de l’OCDE, l’augmentation du nombre de décès ou de blessés graves demeure de plus en plus élevée dans les pays sous-développés comme, le nôtre.
* Au Sénégal, la route tue, fait des blessés graves et engendre des conséquences dramatiques sur les plans économiques et sociaux.
* Par conséquent, on peut considérer que le Sénégal est à la traine en matière de sécurité Routière.
* Chaque année environ 27 000 personnes sont victimes d’accidents, dont 11 000 sont enregistrés à Dakar. Parmi ces victimes, nous répertorions 612 décès (Données de l’Agence Nationale de Statistique et de la Démographie de 2018) liés à ces accidents. Selon la Banque mondiale, au Sénégal la mortalité par accident de la route (pour 100 000 hab.) en 2019 est de 23.5 (données de la Banque Mondiale)
Au Sénégal, au cours des trois dernières années, une moyenne annuelle de plus de 4000 accidents de la circulation est notée, dont 700 décès environs soit près de 2 décès par jour.
Devant l’ampleur du phénomène et les conséquences dramatiques que ces accidents de la route devenus récurrents occasionnent, l’État du Sénégal a pris la décision de renforcer son dispositif institutionnel de lutte contre l’insécurité routière, en mettant en place l’Agence Nationale de Sécurité Routière (ANASER) chargée de gérer et de coordonner toutes les activités liées à la sécurité routière.
Mesdames, Messieurs.
Pour une solution durable et efficace contre l’insécurité routière dans notre pays toujours dans la continuité des actions jusque-là entreprises, le système HEVO (Homme, Environnement, Véhicule, Organisation) sera proposé.
Pour l’homme, le renforcement de la formation des conducteurs de tous types de véhicules sera mis en place dans le but d’avoir des usagers très bien formés et responsables qui maitrisent parfaitement la technique conduite d’un véhicule ; le code de la route et la signalisation : ce qui conduira systématiquement à revoir la façon de délivrance des permis de conduire qui doit obéir à une plus grande rigueur quant à la qualité des apprentissages ; des modules des cours théoriques et pratiques dispensés dans les écoles de conduite ; du déroulement des examens théoriques et pratiques sur la route ;
L’environnement routier et l’infrastructure routière seront améliorés beaucoup plus davantage afin de répondre aux normes élevées de sécurité, ce qui contribuerait grandement à prévenir les risques d’accidents sur nos routes et autoroutes.
Le véhicule, la qualité de celui-ci est un élément extrêmement important dans la prévention des accidents. Plus le véhicule dans toutes ses composantes mécaniques est en très bon état et respectent les normes de sécurité requises pour circuler sur les chemins publics, plus les risques d’accidents seront moindres. Et actuellement tout le monde a constaté que le parc automobile du Sénégal est vétuste.
A ce titre selon les données recueillies, plus de 45 000 véhicules vétustes qui ne respecte pas les normes de sécurité circulent actuellement sur les routes du Sénégal. D’où l’impérieuse nécessité de renforcer davantage le renouvellement du parc automobile Sénégalais.
Il est important de considérer le véhicule, la route et l’usager comme un système interdépendant. La sécurisation des véhicules et de l’environnement routier doit réduire au maximum les conséquences de l’erreur et de la négligence humaine.
Organisation : La solution pour baisser considérablement les accidents de la route et le nombre très élevés de décès, de blessés graves et légers sur nos routes et autoroutes passe par une très bonne organisation avec la mise en place d’un Programme Décennal de Sécurité routière (PDSR), ce programme fera l’objet d’un suivi et d’une évaluation chaque année. Ce plan d’action servira de tableau de bord à l’ensemble des acteurs à l’échelle nationale avec une très large concertation, de discussions, de dialogues impliquant tous les acteurs car la sécurité routière, c’est l’affaire de tout le monde ! Et c’est pour cette raison les réunions préparatoires des États Généraux du transport viennent tout justes d’être finalisées et la sécurité routière constituera un des enjeux fondamentaux de ces assises compte tenu de son impact sur le plan économique, social et environnemental.
L’ANASER que nous avons l’honneur de diriger est le fleuron de la lutte contre l’insécurité routière dans notre pays. Depuis sa création, le 16 novembre 2021, elle joue un rôle de premier plan dans la gestion et la coordination de toutes les activités inhérentes à la sécurité routière. Pour atteindre cet objectif, tous les acteurs du secteur doivent s’unir, se mobiliser et se conformer aux directives de son excellence, le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye de JUB, JUBAAL, JUBANTI. Ces concepts s’identifient parfaitement avec les besoins d’amélioration continue de la sécurité routière dans notre pays.
À cet effet, la prévention des accidents de la route par l’éducation, la formation et la sensibilisation des usagers de la roule colle parfaitement avec le concept du JUB.
Le contrôle des usagers de la route eu égard au respect strict du code de la route de la signalisation routière et la bonne conduite responsable renvoie au JUBAAL.
La sanction à l’endroit des usagers de la route qui ne se conforment pas au respect des lois et règlements du code de la route, de la signalisation et qui adoptent une conduite irresponsable fait référence au slogan de JUBANTI.
Nous sommes appelés à développer le culte de l’excellence, de la performance et de la rigueur pour mieux nous aligner aux exigences du projet d’amélioration continue de la sécurité routière dans notre cher pays. Et par conséquent, très chers collaborateurs, pour atteindre ces objectifs, j’en appelle à votre esprit de patriotisme et de responsabilité.
Je vous remercie de votre grande attention. »
Atoumane SY,
Directeur général de l’ANASER