Législatives du 17 novembre 2024 : Babacar Gaye, leader de Mankoo Mucc, exprime son soutien à « toutes les candidatures de l'opposition »
Oui à un Pacte de Solidarité et de Victoire
Comme je l'ai décidé depuis 2014, je ne cours plus derrière des postes ou des mandats. La politique m'a tout donné et je n'ai plus rien à prouver. Et il arrive des moments où il faut avoir la générosité de faire de la place aux plus jeunes. Pour autant, le devenir du Sénégal ne me laissera jamais indifférent. A l'image de toutes les autres, ma génération a une mission à accomplir.
Dans son testament intellectuel posthume, Frantz Fanon a écrit : “Chaque génération doit, dans une relative opacité, ¬affronter sa mission : la remplir ou la trahir”. Après seulement 6 mois au pouvoir, Pastef entre dans une crise profonde de compétences, piétine les institutions et bafoue tous les acquis démocratiques, s'il ne brutalise pas les derniers remparts contre le fascisme. Le populisme gagne du terrain, menace partout et tout le monde.
Tous les signaux montrent que nous sommes assis sur une poudrière; et le compte à rebours de la déflagration est enclenché.
C'est dans un tel contexte que ma génération de septuagénaires fait face à de multiples défis qui menacent notre vivre ensemble. Une seule question demeure : trahir ou servir notre mission.
Affronter sa mission, c'est accepter la responsabilité de ses actions en prenant conscience de son rôle dans chaque situation. C'est se résoudre à assumer sa responsabilité dans les résultats à atteindre ou les conséquences de l'échec .
Ainsi, lorsqu’un malentendu survient, notre première réaction n’est pas de trouver des excuses ou de tourner les faits à notre avantage. Au contraire, il faut très rapidement prendre conscience qu’il y a un problème et identifier clairement le rôle que l'on doit jouer pour la mise en œuvre d’un plan d’action, afin de les minimiser s'il est impossible d'éliminer les risques d'un désaccord préjudiciable à la communauté.
Cependant, dans un discours mémorable, lors de la remise du Prix Nobel qui lui avait été décerné, Albert Camus précisait que “chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse”.
Si la génération Gatsa Gatsa, Mortal kombat, Tik-tok, estime être vouée pour refaire le monde - dans le mauvais sens - la mienne a la lourde responsabilité d'empêcher que le Sénégal sombre, à l'image des Marines qui ont engagé la Bataille d'Okinawa, pour empêcher le triomphe de "l'axe du mal" sur "le monde libre" Et c'est le sens que je donne à mon engagement aux côtés des Libéraux et des Démocrates pour sauver le Sénégal, qui risque de sombrer si Pastef met la main sur le pouvoir législatif. Pour toutes ces raisons, j'ai décidé de m'engager.
Je m'engage à ne pas jouer des coudes pour figurer sur une liste, encore moins contribuer à rendre difficile le choix des candidats par les équipes chargées des investitures. Que ceux qui pensent que j'aurais pu continuer à jouer les premiers rôles dans les organisations politiques me comprennent et acceptent mon choix. Je ne suis pas candidat.
Je m'engage à inscrire mon action dans une dynamique de consolidation des liens de fraternité qui unissent tous ceux qui ont grandi sous la tutelle politique de Maître Abdoulaye Wade, tout en favorisant une convergence des intelligences qui, historiquement, ont fait l'histoire politique du Sénégal.
Je m’engage à conseiller, à participer à la réflexion et à encourager l'émergence d'une génération bien formée et responsable; celle-ci composée de femmes et de jeunes qui devraient occuper les premières places sur nos listes nationales.
Je m’engage à faire éclore une conscience collective et combative, afin d'accomplir le grand rassemblement des forces de progrès dans une inter-coalition intégrale au niveau de tous les départements, à la constitution de laquelle, appelle la Nation toute entière. C'est pourquoi, je soutiens toutes les candidatures de l'opposition et j'encourage particulièrement les coalitions “Takku Wàllu Sénégal”, “Sàmm Sa Kàddu”, “Jàmm ak Njariñ”, à réussir leur osmose.
Je m’engage à participer avec tous ceux qui partagent la même vision que moi, à l'élaboration d'une stratégie de campagne victorieuse.
Je m’engage à mobiliser toute mon énergie, mes amis et sympathisants, mes moyens matériels et financiers pour vulgariser dans les coins les plus reculés, ce Pacte de Solidarité et de Victoire dont me parlait un éminent philosophe qui, comme Sartre, a décidé de “prendre part à l'histoire”.
Je m'engage aussi à convaincre toute l'élite politique (anciens ministres, députés, DG et personnalités indépendantes…), à se mobiliser pour accompagner, dans un élan de solidarité, les candidats qui seront choisis pour remporter une large victoire au soir du 17 novembre. Nous le devons au pays et aux générations futures.
Babacar Gaye
Leader de Mankoo Mucc
(Mouvement pour l'Unité, la Cohésion et le Civisme)
Comme je l'ai décidé depuis 2014, je ne cours plus derrière des postes ou des mandats. La politique m'a tout donné et je n'ai plus rien à prouver. Et il arrive des moments où il faut avoir la générosité de faire de la place aux plus jeunes. Pour autant, le devenir du Sénégal ne me laissera jamais indifférent. A l'image de toutes les autres, ma génération a une mission à accomplir.
Dans son testament intellectuel posthume, Frantz Fanon a écrit : “Chaque génération doit, dans une relative opacité, ¬affronter sa mission : la remplir ou la trahir”. Après seulement 6 mois au pouvoir, Pastef entre dans une crise profonde de compétences, piétine les institutions et bafoue tous les acquis démocratiques, s'il ne brutalise pas les derniers remparts contre le fascisme. Le populisme gagne du terrain, menace partout et tout le monde.
Tous les signaux montrent que nous sommes assis sur une poudrière; et le compte à rebours de la déflagration est enclenché.
C'est dans un tel contexte que ma génération de septuagénaires fait face à de multiples défis qui menacent notre vivre ensemble. Une seule question demeure : trahir ou servir notre mission.
Affronter sa mission, c'est accepter la responsabilité de ses actions en prenant conscience de son rôle dans chaque situation. C'est se résoudre à assumer sa responsabilité dans les résultats à atteindre ou les conséquences de l'échec .
Ainsi, lorsqu’un malentendu survient, notre première réaction n’est pas de trouver des excuses ou de tourner les faits à notre avantage. Au contraire, il faut très rapidement prendre conscience qu’il y a un problème et identifier clairement le rôle que l'on doit jouer pour la mise en œuvre d’un plan d’action, afin de les minimiser s'il est impossible d'éliminer les risques d'un désaccord préjudiciable à la communauté.
Cependant, dans un discours mémorable, lors de la remise du Prix Nobel qui lui avait été décerné, Albert Camus précisait que “chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse”.
Si la génération Gatsa Gatsa, Mortal kombat, Tik-tok, estime être vouée pour refaire le monde - dans le mauvais sens - la mienne a la lourde responsabilité d'empêcher que le Sénégal sombre, à l'image des Marines qui ont engagé la Bataille d'Okinawa, pour empêcher le triomphe de "l'axe du mal" sur "le monde libre" Et c'est le sens que je donne à mon engagement aux côtés des Libéraux et des Démocrates pour sauver le Sénégal, qui risque de sombrer si Pastef met la main sur le pouvoir législatif. Pour toutes ces raisons, j'ai décidé de m'engager.
Je m'engage à ne pas jouer des coudes pour figurer sur une liste, encore moins contribuer à rendre difficile le choix des candidats par les équipes chargées des investitures. Que ceux qui pensent que j'aurais pu continuer à jouer les premiers rôles dans les organisations politiques me comprennent et acceptent mon choix. Je ne suis pas candidat.
Je m'engage à inscrire mon action dans une dynamique de consolidation des liens de fraternité qui unissent tous ceux qui ont grandi sous la tutelle politique de Maître Abdoulaye Wade, tout en favorisant une convergence des intelligences qui, historiquement, ont fait l'histoire politique du Sénégal.
Je m’engage à conseiller, à participer à la réflexion et à encourager l'émergence d'une génération bien formée et responsable; celle-ci composée de femmes et de jeunes qui devraient occuper les premières places sur nos listes nationales.
Je m’engage à faire éclore une conscience collective et combative, afin d'accomplir le grand rassemblement des forces de progrès dans une inter-coalition intégrale au niveau de tous les départements, à la constitution de laquelle, appelle la Nation toute entière. C'est pourquoi, je soutiens toutes les candidatures de l'opposition et j'encourage particulièrement les coalitions “Takku Wàllu Sénégal”, “Sàmm Sa Kàddu”, “Jàmm ak Njariñ”, à réussir leur osmose.
Je m’engage à participer avec tous ceux qui partagent la même vision que moi, à l'élaboration d'une stratégie de campagne victorieuse.
Je m’engage à mobiliser toute mon énergie, mes amis et sympathisants, mes moyens matériels et financiers pour vulgariser dans les coins les plus reculés, ce Pacte de Solidarité et de Victoire dont me parlait un éminent philosophe qui, comme Sartre, a décidé de “prendre part à l'histoire”.
Je m'engage aussi à convaincre toute l'élite politique (anciens ministres, députés, DG et personnalités indépendantes…), à se mobiliser pour accompagner, dans un élan de solidarité, les candidats qui seront choisis pour remporter une large victoire au soir du 17 novembre. Nous le devons au pays et aux générations futures.
Babacar Gaye
Leader de Mankoo Mucc
(Mouvement pour l'Unité, la Cohésion et le Civisme)