Entre pannes et chaleur étouffante, les passagers du TER à bout de souffle alertent : « Il est temps de suspendre le service pour éviter des drames »
Des rues inondées et des files interminables
Alors que la capitale a été submergée par des pluies torrentielles, les artères principales sont devenues impraticables. Au rond-point de la station-service de Keur Massar, des sans-abri et pickpockets se mêlent aux riverains, cherchant refuge sous l’autopont. Non loin de là, de longues files d’attente se forment à la gare de Keur Mbaye Fall. Les passagers, épuisés, patientent sous la pluie pour accéder au TER, espérant échapper aux embouteillages. Mais l’attente devient insupportable, au point qu’une mère exhorte son enfant à s'asseoir sur son sac de voyage, tandis que d’autres femmes cherchent du répit, adossées au mur ou assises sur les bancs cimentés.
Un agent de sécurité tente de maintenir l’ordre : « Faites attention à la ligne jaune ! Il pleut, ne vous en approchez pas ! » Mais l’impatience gagne rapidement les usagers. « Cela fait plus de quinze minutes que nous attendons. Nous n’en pouvons plus ! » lance une passagère, exaspérée. À travers les haut-parleurs, le speaker annonce finalement : « Le TER arrivera dans 20 minutes. Merci de votre patience. » Mais ce message n’apaise pas la colère des usagers.
L'intérieur du TER : une fournaise
À 10h, le TER arrive enfin en gare. La locomotive avance doucement, mais une fois à bord, le calvaire continue. « Mon Dieu, c’est quoi ça ! Ils feraient mieux d’arrêter le train ! » s’insurge une jeune femme en chemise blanche, qui avait quitté Keur Massar par crainte d’être en retard. Sa frustration est partagée par Ndèye Fatou Seck, dont les lunettes serrées trahissent une colère retenue. À bord, la situation devient critique. Une mère portant son bébé sur le dos supplie un jeune homme de lui céder son siège, tandis que la chaleur accablante fait pleurer son enfant. Les passagers, en sueur, s’agacent : « C’est inadmissible d’entasser les gens sans climatisation ! »
Pape Faye, un jeune homme à la barbe touffue, ne cache pas sa colère : « Si Sonko a peur d’El Malick, qu’il nous le dise ! Aucun ministre n’est intouchable ! »
Des malaises et des appels au ministre des Transports
Les usagers n’en peuvent plus de cette situation récurrente. Le pire s’est produit à la gare de Pikine, où une jeune fille voilée s’est évanouie à l’intérieur du train. Un gendarme a dû intervenir pour l’allonger au sol et lui donner de l’air. Peu après, une autre femme, épuisée, s’est également effondrée sur le quai avant d’être secourue par les sapeurs-pompiers.
Cette scène choquante a été relayée sur les réseaux sociaux par un témoin en colère : « Monsieur le ministre des Transports, il est temps de suspendre le TER pour éviter une catastrophe ! Aujourd’hui, trois filles ont failli perdre la vie à cause de la chaleur insupportable à l’intérieur du train. Il n’y a plus aucun confort. »
Avec Bes Bi
Alors que la capitale a été submergée par des pluies torrentielles, les artères principales sont devenues impraticables. Au rond-point de la station-service de Keur Massar, des sans-abri et pickpockets se mêlent aux riverains, cherchant refuge sous l’autopont. Non loin de là, de longues files d’attente se forment à la gare de Keur Mbaye Fall. Les passagers, épuisés, patientent sous la pluie pour accéder au TER, espérant échapper aux embouteillages. Mais l’attente devient insupportable, au point qu’une mère exhorte son enfant à s'asseoir sur son sac de voyage, tandis que d’autres femmes cherchent du répit, adossées au mur ou assises sur les bancs cimentés.
Un agent de sécurité tente de maintenir l’ordre : « Faites attention à la ligne jaune ! Il pleut, ne vous en approchez pas ! » Mais l’impatience gagne rapidement les usagers. « Cela fait plus de quinze minutes que nous attendons. Nous n’en pouvons plus ! » lance une passagère, exaspérée. À travers les haut-parleurs, le speaker annonce finalement : « Le TER arrivera dans 20 minutes. Merci de votre patience. » Mais ce message n’apaise pas la colère des usagers.
L'intérieur du TER : une fournaise
À 10h, le TER arrive enfin en gare. La locomotive avance doucement, mais une fois à bord, le calvaire continue. « Mon Dieu, c’est quoi ça ! Ils feraient mieux d’arrêter le train ! » s’insurge une jeune femme en chemise blanche, qui avait quitté Keur Massar par crainte d’être en retard. Sa frustration est partagée par Ndèye Fatou Seck, dont les lunettes serrées trahissent une colère retenue. À bord, la situation devient critique. Une mère portant son bébé sur le dos supplie un jeune homme de lui céder son siège, tandis que la chaleur accablante fait pleurer son enfant. Les passagers, en sueur, s’agacent : « C’est inadmissible d’entasser les gens sans climatisation ! »
Pape Faye, un jeune homme à la barbe touffue, ne cache pas sa colère : « Si Sonko a peur d’El Malick, qu’il nous le dise ! Aucun ministre n’est intouchable ! »
Des malaises et des appels au ministre des Transports
Les usagers n’en peuvent plus de cette situation récurrente. Le pire s’est produit à la gare de Pikine, où une jeune fille voilée s’est évanouie à l’intérieur du train. Un gendarme a dû intervenir pour l’allonger au sol et lui donner de l’air. Peu après, une autre femme, épuisée, s’est également effondrée sur le quai avant d’être secourue par les sapeurs-pompiers.
Cette scène choquante a été relayée sur les réseaux sociaux par un témoin en colère : « Monsieur le ministre des Transports, il est temps de suspendre le TER pour éviter une catastrophe ! Aujourd’hui, trois filles ont failli perdre la vie à cause de la chaleur insupportable à l’intérieur du train. Il n’y a plus aucun confort. »
Avec Bes Bi