L'histoire sans fin
Un an après avoir avoir accusé Harvey Weinstein de viols, Paz de la Huerta a décidé de poursuivre le producteur en justice pour agressions sexuelles et détresse émotionnelle, comme l’a révélé TMZ mardi 13 novembre. Ex-star de Bordwalk Empire, l'actrice est également persuadée qu’Harvey Weinstein est responsable de son départ de la série – et estime que les actions du producteur lui ont coûté 55 millions de dollars de revenus sur l’ensemble de sa carrière.
Selon TMZ, qui a eu accès à la plainte, Paz de la Huerta affirme avoir été agressée une première fois le 7 décembre 2010, après avoir rencontré Harvey Weinstein lors de l’avant-première d’un film à New York. Le producteur l’aurait ensuite raccompagnée chez elle, avant de menacer de ruiner sa carrière si elle ne couchait pas avec lui. C’est suite à ces propos que le viol aurait été commis. L’actrice aurait ensuite été violée une seconde fois le 12 décembre 2010, après qu’Harvey Weinstein l’a attendue en bas de son appartement. Paz de la Huerta, qui admet avoir bu en grande quantités avant de confronter son agresseur, aurait ensuite été poussée de force jusqu’à son appartement par le producteur, qui l’aurait agressée « en faisant usage de sa force physique », rapporte TMZ.
Dans la plainte déposée par Aaron Filler, l’avocat de l’actrice américaine, cette dernière fait état d’une troisième agression, qui aurait eu lieu en 2011 dans une chambre d’hôtel du Four Seasons, à Beverly Hills. Harvey Weinstein aurait exposé son intimité alors que Paz de la Huerta venait à peine de mettre un pied dans la pièce, avant de lui proposer un plan à trois avec une autre femme nue présente dans la chambre. L’actrice aurait refusé, puis quitté la pièce.
C’est par le biais de son avocat, Benjamin Brafman, que l’ex-magnat du cinéma a décidé de s’exprimer, quelques heures après le dépôt de plainte. « Il nous semble que le bureau du procureur du district de Manhattan avait déjà soigneusement étudié les accusation de Mme de la Huerta il y a quelques mois, et avait pris la décision de rejeter sa plainte pour plusieurs raisons évidentes », a rappelé l’avocat, avant d’ajouter : « Nous croyons aussi que sa nouvelle version des événements […] est le produit d’une personnalité instable avec une imagination débordante. »