XV de France : les joueurs gagnants et perdants du Tournoi des Six Nations
Certains joueurs se sont avérés indispensables, tandis que d’autres ont manqué leur opportunité : le Tournoi des Six Nations, achevé samedi par une victoire contre l’Angleterre (33-31) à Lyon, a rebattu les cartes au sein de l’équipe de France.
Le Tournoi des Six Nations, qui s’est conclu samedi par une victoire contre l’Angleterre (33-31) à Lyon, a apporté des changements significatifs au sein de l’équipe de France. Faisons le point sur les joueurs qui ont tiré leur épingle du jeu et ceux qui ont déçu au sein du XV de France.
Les Gagnants
François Cros : Considéré comme l’un des joueurs les plus constants du Tournoi a repris sa place parmi les titulaires suite à la grave blessure au genou de son coéquipier toulousain Anthony Jelonch. Le troisième ligne a rappelé son importance dans les tâches moins visibles mais tout aussi cruciales. Fabien Galthié, le sélectionneur, le décrit comme un « régulateur » qui excelle dans tous les aspects du jeu, soulignant ainsi sa polyvalence et son impact sur le terrain.
Thomas Ramos : Son coup de pied de 50 mètres à la dernière minute pour arracher la victoire face aux Anglais a été déterminant pour le bilan final des Bleus. Thomas Ramos, meilleur réalisateur du Tournoi pour la deuxième année consécutive, s’est imposé comme l’un des piliers de l’équipe de France, tant par ses performances sur le terrain que par son leadership hors du jeu. Sa capacité à jouer aussi bien à l’arrière qu’à l’ouverture en fait un élément incontournable de la sélection.
Thibaud Flament et Emmanuel Meafou : Le staff tricolore avait depuis longtemps l’ambition d’associer ces deux joueurs toulousains en deuxième ligne. Leur complémentarité, entre l’agilité en touche de Flament et la puissance de Meafou, a été mise en lumière lors des derniers matches contre le Pays de Galles et l’Angleterre. Leur contribution a été significative et laisse entrevoir une association durable dans la cage de l’équipe de France.
Nolann Le Garrec : Pour sa première sélection, Nolann Le Garrec a marqué les esprits en étant élu homme du match dès sa première titularisation. Son culot et son autorité sur le terrain, malgré son jeune âge, ont été remarquables. Son jeu audacieux et ses deux premiers essais ont contribué à dynamiser l’équipe française. Il représente la jeunesse décomplexée et prometteuse qui a insufflé un vent de fraîcheur lors des derniers matches du Tournoi.
Les Perdants
Maxime Lucu : Le demi de mêlée n’a pas réussi à reproduire ses performances avec Bordeaux-Bègles lors du Tournoi, devenant malheureusement le bouc émissaire du début de compétition raté des Bleus. Son passage au sein de l’équipe nationale a été difficile, perdant sa place de titulaire au profit de Le Garrec. Malgré les critiques, il fait preuve de maturité en assumant la situation et en reconnaissant les périodes difficiles.
Matthieu Jalibert : Malgré ses performances solides en club, Jalibert n’a pas réussi à s’imposer avec l’équipe nationale lors du Tournoi. Ses lacunes défensives et ses erreurs en attaque ont été soulignées, notamment avant sa blessure contre l’Italie. Son retour s’annonce délicat, avec une concurrence accrue, notamment avec le retour de Romain Ntamack.
Cameron Woki : Titulaire lors de la Coupe du Monde 2023, le deuxième ligne du Racing a été en retrait lors des trois premières journées du Tournoi avant de disparaître des feuilles de match. Le staff justifie cette décision par un besoin de repos pour le joueur. Cette période difficile pourrait remettre en question sa place au sein de l’équipe nationale.
Jonathan Danty : Le trois-quarts centre de La Rochelle a connu des performances décevantes contre l’Irlande et l’Écosse, culminant avec une exclusion contre l’Italie pour un plaquage dangereux. Cette série de contre-performances a permis à ses jeunes concurrents, tels que Nicolas Depoortere et Emilien Gailleton de menacer sa position dans l’équipe.
Paul Willemse : Le deuxième ligne de Montpellier,a été sanctionné d’un carton rouge lors de la défaite face à l’Irlande et n’est plus apparu par la suite.