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Сентябрь
2021

Pascal Gastien (Clermont Foot) : « Je ne remercierai jamais assez le PSG »

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Pascal, un déplacement à Paris, ça reste un match sympa à préparer ?

« Oui, c’est un match à part. C’est un petit peu particulier. Après, je n’ai pas senti de crispation, ni quoi que ce soit à l’entraînement. On a été studieux, comme d’habitude. On a été perturbé par le départ de nos internationaux. On n’a pas l’habitude d’en avoir autant, il a fallu gérer ça. Mais les jeunes nous ont permis de faire de bonnes séances sur le début de la semaine. On est prêt. » 

Ces matchs-là sont-ils plus faciles à préparer ?

« Pour moi, il est très facile à préparer. On a tout à gagner en allant là-bas, c’est clair. »

Du côté de Paris, plusieurs stars seront absentes (notamment Messi et Neymar, retenus en sélections cette semaine ; Mbappé et Icardi sont incertains). Y’a-t-il une petite déception de ne pas jouer contre elles ?

« Déception, non, car ils restent encore de très bons joueurs à Paris. On va affronter une grosse équipe. On est concentré sur le match. Notre objectif, c’est d’essayer de grappiller des points à Paris. Que Messi soit là ou pas… Moi, je suis extrêmement content. Je ne remercierai jamais assez le PSG de nous amener ce genre de joueurs. Que ce soit Messi, que ce soit Neymar. Pour le football français, c’est extraordinaire. Après, s’ils ne jouent pas, ça ne va pas me chagriner. Ce sont de très, très grands joueurs. Mais pour nous, cela ne change rien. On a un très gros match à faire. » 

D'un autre côté, on peut se dire qu'en leur absence, il y a peut-être la possibilité de faire quelque chose au Parc...

« Je ne vais pas vous dire le contraire. Mais on y va dans les mêmes dispositions que si tout le monde avait été là. On a besoin de points. On essaie d’en prendre à tous les matchs. J’ai toujours fonctionné comme ça. Après, on sait que ça va être très compliqué. »

« Nos aînés ont bien fait les choses, ils ont tracé la voie. »

Vous avez l’habitude de regarder beaucoup de vidéos de vos adversaires avant les matchs. Avez-vous pu voir des images des joueurs qui pourraient être présents sur la pelouse du Parc samedi ?

« J'ai vu quelques vidéos des jeunes, ceux qui ont joué en début de saison, ceux qui ont disputé les matchs de préparation. C'est moins simple que préparer un match face à une autre équipe. C’est d’autant plus difficile qu’ils ont changé quasiment tout le temps d’organisation, de joueurs. Après, on l’a préparé sérieusement comme on le fait habituellement. »

C’est la deuxième fois que le Clermont Foot va affronter Paris. La première fois, c’était en 1997, en Coupe de France. 

« (il coupe) Oui, j'ai entendu parler de ce match (rire). Nos aînés ont bien fait les choses, ils ont tracé la voie. Maintenant, c’est à nous. C’est quand même différent, là c’est un match de championnat. Mais c’est un match que tout le monde a envie de jouer. Il faudra mettre le même enthousiasme si on veut espérer quelque chose. » 

Vous connaissez le Parc de Princes. Quels souvenirs gardez-vous de cette enceinte ?

« J’y ai joué avec Niort et avec Marseille. Ça représente quelque chose. C’est un stade qui est magnifique où on a envie de jouer. Il y a une ambiance particulière. »

« Il faut croquer et rentrer dedans »

Cédric Hountondji, qui s'y est imposé avec Rennes, dit que ce qui est impressionnant dans ce stade la première fois, c'est le décorum, le bruit. Il faut arriver à se détacher de ça ?

« Jusqu’à maintenant, on a réussi à le faire, même si je nous ai trouvés un peu tendus à Lyon. A Bordeaux, on a bien abordé le match. Le stade va être plein. Je pense qu’il faut croquer et rentrer dedans. On verra bien. Surtout, il ne faut pas perdre la tête. On a tout à gagner sur un match comme ça. Tout le monde s’attend à ce qu’on prenne une volée, logiquement et légitimement aussi. Maintenant, on a montré qu’on est capable de faire de bonnes choses. Il ne faut pas qu’on soit crispés, mais il faut qu’on ait une certaine appréhension quand même. Les équipes qui disent qu’elles n’ont pas peur… C’est dangereux. Et encore plus dangereux face à ce genre d’équipes. Si on n’a pas peur, on va au devant d’une grosse désillusion. Ce match-là doit nous donner de l’énergie positive. Si on n’a pas peur du PSG, ça ne va pas bien se passer. On ne doit pas avoir peur de jouer notre jeu, mais on ne peut pas partir à l’abordage face à une équipe comme ça. »

Pour votre équipe, ''jouer son jeu'', c’est avoir le ballon. Pourtant, ce n’est pas ce qui risque de se passer ce samedi...

« Il ne faudra pas se débarrasser du ballon, il faudra qu’on arrive à le conserver quand on pourra l’avoir. On ne peut pas rester 90 minutes à attendre derrière. Automatiquement, il y a un joueur qui fera la différence chez eux. Je ne pense pas que ce soit le meilleur moyen pour mettre le PSG en difficultés. Il faut qu’on arrive à les faire douter un temps soit peu et puis on verra. » 

Ce match va forcément être regardé. Pour vous, cette rencontre peut-elle être l’occasion d’affirmer un peu plus encore la nouvelle image du club ?

« On n’est pas en représentation de notre jeu à Paris. Ce qu’on veut, c’est prendre des points. Si on peut le faire en jouant notre jeu, ce sera mieux. Je pense qu’on a qu’une seule chance d’atteindre notre objectif, c’est de jouer notre football. En tout cas, on va jouer pour gagner. C’est une certitude. On va essayer de se donner les moyens de le gagner. On sait qu’il y a beaucoup de travail. » 

Propos recueillis par Manuel Caillaud




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