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Сентябрь
2021

Des petits propriétaires forestiers de la Creuse s'unissent pour mieux gérer leur forêt

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Comme nous l’indiquions lundi dans un article sur les principales caractéristiques de la forêt creusoise, le département compte une flopée de petits propriétaires forestiers.

Des surfaces de 0,5 à 10 hectares

Jean-Jacques Le Creurer est l’un d’entre eux. Ce grand habitant de Saint-Georges-Nigremont s’est demandé, avec une poignée d’autres propriétaires du coin : « que faire avec d’aussi petites surfaces ? ».

« C’est difficile de faire appel à un professionnel, explique-t-il, car le coût est exorbitant pour le propriétaire et les exploitants forestiers risquent de ne pas s’y retrouver. »

C’est donc en partie pour surmonter cette difficulté financière qu’un noyau de cinq, six personnes, dont Jean-Jacques Le Creurer, ont décidé de s’unir, fin 2019, afin de créer une association syndicale libre de gestion forestière appelée « Forêts vivantes du sud-est creusois ». Fonctionnant comme une association loi 1901, elle a d’abord réuni une dizaine de propriétaires pour en atteindre 17 actuellement. « On n’est que des petits propriétaires avec des surfaces allant de 0,5 hectare à 10 hectares, avec une moyenne située entre 1 et 4 hectares, renseigne-t-il. En tout, on a fédéré 60 hectares. »

Pas de sylviculture intensive

Une fois les propriétaires réunis, encore fallait-il s’entendre sur les finalités assignées aux parcelles. « Certains propriétaires veulent juste du bois de chauffage, d’autres ont des plantations, indique Jean-Jacques Le Creurer. L’objectif général, c’est d’améliorer les parcelles, d’entretenir la forêt sans que ça nous coûte. » Le mode de gestion de leurs forêts est un aspect important grandement aux membres de l’association.

« On ne veut pas de la sylviculture intensive, assure le propriétaire forestier. Pour ceux qui ont des plantations, on encourage par exemple à ce que ce ne soit pas en monoculture. Ce n’est pas le douglas qui est en cause, c’est plutôt le modèle d’agriculture. Si on doit faire des coupes rases, on le limitera pour des raisons sanitaires. »

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Conserver une filière bois artisanale

Pour s’assurer d’agir en accord avec cette philosophie, les membres de « Forêts vivantes du sud-est creusois » se sont rapprochés des techniciens forestiers indépendants du Cofel (Collectif forestiers environnement limousin), spécialisés en sylviculture en couvert continu. Ces derniers les ont aidés à mettre en place leur Plan simple de gestion (PSG) concerté, établi pour 15 ans (*).

Même engagé sur un certain mode de gestion, Jean-Jacques Le Creurer reste attaché à la filière bois. « On est conscients que c’est un ensemble : on a besoin de bûcherons, de débardeurs, de scieurs, d’artisans… Dans notre schéma, on fonctionnerait en circuit court. Car beaucoup de petites scieries ont disparu ces dernières années et si elles disparaissent toutes, il n’y aura plus personne pour acheter notre bois. » 

(*) Ce document administratif permet de réaliser un état des lieux des parcelles et en fixe les objectifs de gestion. Il doit être validé par le Centre régional de la propriété forestière (CRPF).

Daniel Lauret




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