Maroc Le Palais tourne la page des islamistes du PJD
Le Palais leur avait concédé, dans le sillage du mouvement du 20 février 2011, un pouvoir de façade, pour mettre en scène son ouverture politique prétendue, tout en isolant les tenants de transformations profondes. Après une décennie à la tête d’un gouvernement aux prérogatives limitées, les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) subissent au Maroc, à l’issue des élections législatives de mercredi, une déroute, passant de 125 sièges sur 395 dans l’Assemblée sortante à 12 députés seulement.
