SNCF Réseau rappelle les règles de prudence aux passages à niveau à Montluçon (Allier)
SNCF Réseau a organisé une opération de prévention autour des passages à niveau au marché des Marais et surtout du passage à niveau de la Ville-Gozet, sous le pont supérieur, jeudi 9 septembre.
Les mêmes règles de prudence qu'au passage piétonL’objectif est de rappeler aux piétons qu’ils doivent faire attention à un passage à niveau de la même façon qu’à un passage piéton.
« Quand nous nous sommes installés j’ai été effarée de voir plusieurs écoliers de 8 ou 9 ans qui empruntaient le passage à niveau seuls et traversaient sans même regarder ! »
Elle met en avant que le passage à niveau de la Ville-Gozet avait été le lieu d’un drame le 21 août 2015. Un bébé était mort après avoir été percuté par un train.
Plus de 800 piétons par jourUn peu plus de 800 piétons passent par là tous les jours.
« C’est énorme. Il n’y a pas beaucoup de trains, car il n’en passe que dix-sept par jour, mais ça peut faire dix-sept accidents si on traverse sans regarder. Il faut savoir qu’un train qui roule à 100 km/h met un kilomètre à s’arrêter »
Des mesures de précaution déjà prisesDes travaux pour renforcer la sécurité du passage à niveau de la Ville Gozet avaient été réalisés fin 2016. Photo Cécile ChampagnatDepuis l’accident d’août 2015, des mesures ont été prises par la SNCF. Dans la zone, les trains roulent à 60 km/h et ont l’obligation de klaxonner.
Une voie a été déposée ce qui a permis d’avancer la barrière de sécurité et donc de réduire la longueur du passage à niveau. Le placage a aussi été refait et des tapis anti-intrusion ont été installés.
Un projet de suppression encore à l'étudeFrédéric Bessonneau, correspondant Passage à niveau à la direction territoriale de la SNCF Aura, précise que le passage à niveau de la Ville-Gozet a été identifié dans le plan de sécurisation national concernant les passages à niveau dangereux en France.
Après une étude préliminaire en 2017, le projet de le supprimer est encore à l’étude. « Il est bien ciblé par tous les acteurs en jeu, mais il faut avoir les accords et le financement et il faut aussi avoir les possibilités techniques de proposer des solutions de remplacement », met en exergue Frédéric Bessonneau.
Florence Farina