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Сентябрь
2021

Trois bonnes raisons de découvrir l'atelier d'imprimerie typographique du musée du Pays d'Ussel (Corrèze)

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Cela fait bien longtemps que la vieille presse Heidelberg, noire et majestueuse, que sa voisine Elliott, plus modeste, que la Deberny et Peignot, avec ses rouleaux de caoutchouc ou de cuir, ou encore la linotype Menta, une Milanaise des années 50-60 passée entre les mains des imprimeurs Maugein, à Tulle…

Bien longtemps donc que ces belles mécaniques jouent les belles endormies dans un atelier sombre du musée du Pays d’Ussel, baignant dans les effluves d’encre de l’atelier de lithographie, bien actif lui.

Pour se souvenir de l'histoire d'Ussel.À partir de lundi, elles vont reprendre vie et renouer avec le glorieux passé de l’imprimerie - à Ussel et dans le monde -, grâce à l’intervention de Vincent Guillier, un imprimeur typographe aussi passionné que passionnant.Des lettres en plomb sont stockées en nombre et en désordre dans l'atelier du musée.

Cet amphibie (dans le jargon de la profession) rouvrira les portes de l’atelier au grand public avec une ambition : « Rendre vivante la typographie à Ussel à l’égal de la lithographie, parce que l’alliance entre les deux est très judicieuse », résume-t-il simplement.

Pour le musée, reprend Maëlig Chauvin, la responsable du musée, « l’imprimerie fait partie de notre projet scientifique et culturel. » C’est que ce métier, qui connaît aujourd’hui un regain d’intérêt au point de prétendre à une inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco, a longtemps été une tradition dans la ville.

Par les nombreux imprimeurs qui y ont actionné leurs presses - dont Jean Lombarteix, Dumond et l’imprimeur musical Coste. Par le célèbre journal Le Facteur, qui a diffusé les nouvelles du jour de 1837 à 1914 et dont le musée également possède l’ensemble des collections.

Pour transmettre un patrimoine artisanal.À partir de lundi donc, Vincent Guillier va donc s’atteler à la transmission de ce patrimoine. Ranger, nettoyer, recenser précisément toutes les machines, caractères, clichés et petits matériels que recèle l’atelier. « Je vais expliquer comment fonctionne et s’organise une imprimerie de ville, il y a un agencement particulier », précise-t-il.La presse Heidelberg est inscrite à l'inventaire du musée. On peut l'admirer, mais pas l'utiliser.

Depuis l’inventaire réalisé dans les années 1980, ça n’a pas bougé. Il est possible qu’on découvre des polices de caractères fantaisie et assez de lettres pour composer plusieurs pages d’affilée ; c’est une petite richesse.

Le professionnel présentera aussi ces « polices qu’on retrouve partout dans notre quotidien » et les gestes d’un métier ancestral. Justifier, poser les lettres à l’envers, manier la presse à épreuves ou la pédalette, avec passage de la feuille manuellement. « Je vais aussi raconter l’histoire de toutes ces petites imprimeries de ville. »

Pour mettre la main à l'ouvrage.Une pédagogie qui inclura des éléments de prévention. « Je vais donner des explications contre les prévenances des gens par rapport à l’usage du plomb. »

« Avec la composition froide, avec des caractères fondus pour certains il y a 100 ans, on se noircit les doigts, mais on ne risque rien. J’ai toujours travaillé à mains nues, il y a des règles d’hygiène simples à respecter. Certains ateliers sont si bien organisés, qu’ils se rapprochent d’ateliers d’artistes. »

Une fois remis en route, l’atelier d’imprimerie typographique du musée sera en ordre de marche pour accueillir des ateliers pour les scolaires ou le grand public.De nombreux matériels d'imprimerie ont besoin d'être valorisés.

« Avec des caractères d’affiche en bois et de l’encre à l’eau, c’est possible. Faire des compositions au plomb et des livres, c’est très rare ! Ça redonne aux lettres leur part de noblesse et aux gens le goût du temps et du manuel. »

L’imprimerie, ça peut vraiment laisser des souvenirs magiques !

Découverte de l’imprimerie typographique et initiation à l’impression de caractères avec Vincent Guillier, imprimeur typographe : du lundi 13 au vendredi 17 septembre, de 14 heures à 18 heures. Ouverture exceptionnelle les samedi 18 et dimanche 19 septembre, de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures. Tarif : 5 €. Inscriptions auprès du musée du Pays d’Ussel : 05.55.72.54.69 ou musee@ussel19.fr.

Blandine Hutin-Mercier




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