Entre house et ASMR, pourquoi il faut écouter “Before I Die” de Park Hye Jin
Au crépuscule de l’année 2018, un EP publié discrètement sur Bandcamp attire l’attention des blogs musicaux les plus alertes : IF U WANT IT et ses cinq titres de house indolente qui consacre la Coréenne Park Hye Jin en tant qu’un des plus beaux espoirs d’une scène électronique en pleine ébullition.
Près de trois ans plus tard, un nouvel EP et quelques collaborations de haut standing (Clams Casino, Blood Orange, Nosaj Thing), son premier album, Before I Die, cristallise pour de bon la formule Park Hye Jin en quinze titres électroniques où les épiphanies (Let’s Sing, Let’s Dance) côtoient les idées noires (Before I Die).
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Naviguant entre house, techno, trap ou même dream pop, les relents ASMR de Before I Die produisent le même sentiment d’alanguissement et de dilatation du temps que, dans un genre complètement différent, les productions codéinées d’un DJ Screw. Avec son flow, Park Hye Jin partage avec le regretté Robert Earl Davis Jr. le même goût pour tordre la pop dans un mélange de résignation et d’espoir naïf.
Before I Die (Ninja Tune/PIAS). Sortie le 10 septembre.