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Сентябрь
2021

Covid-19 : pourquoi un « proche retour à la vie normale » n'est pas si sûr

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Est-ce l'effet de l'été qui joue les prolongations ou du masque que l'on peut désormais ôter dans les bars et restaurants une fois le pass sanitaire présenté ? Toujours est-il que, depuis la rentrée, flotte dans les rues un parfum de légèreté. Comme si chacun voulait retrouver l'insouciance de la vie avant Covid.

Des déclarations optimistes

 « On n'est pas très loin du retour à une vie proche de la normale », a assuré, lundi 30 août, le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, sur BFMTV. « On est sur le bon chemin », a souhaité le Premier ministre, Jean Castex, le lendemain, à l'occasion d'une visite dans un centre de vaccination alsacien. Jeudi matin, sur France 2, Olivier Véran a aussi transmis un message d’espoir  : « On est en bonne voie », a dit le ministre de la Santé, mais « ce n’est pas le moment de relâcher nos efforts » face au Covid-19.

Alors, cet horizon est-il vraiment si proche ?

Des chiffres rassurants sur le front sanitaire

Dans son dernier bulletin épidémiologique, Santé publique France (SPF) dresse une synthèse plutôt rassurante de la situation au 5 septembre, même si la situation en outre-mer reste préoccupante. « La circulation du SARS-CoV-2 diminue toujours sur le territoire, accompagnée d’une diminution des admissions à l’hôpital dans l’ensemble des régions métropolitaines. La situation tend à s’améliorer dans les Outre-mer (sauf à Mayotte), mais reste critique en Martinique et en Guadeloupe sur le plan de la pression hospitalière. »

Dans le détail, SPF note qu'au niveau hospitalier, « les nouvelles admissions sont en baisse pour la deuxième semaine consécutive, avec 4.248 nouvelles hospitalisations (-20%) et 1.022 nouvelles admissions en soins critiques (-14%). La charge hospitalière reste élevée avec 10.707 patients infectés par le SARS-CoV-2 en cours d’hospitalisation au 7 septembre, dont 2.272 en soins critiques. »

Moins de nouveaux cas 

Au plus fort de la quatrième vague, qui semble désormais derrière nous, SPF a enregistré une moyenne de près de 23.000 contaminations quotidiennes la première semaine d'août. Bien loin des plus de 54.000 cas de début novembre 2020 et des près de 35.000 de début avril. Un chiffre qui continue à baisser : en moyenne, 5.000 contaminations quotidiennes ont été relevées sur les cinq premiers jours de septembre.  !function(){"use strict";window.addEventListener("message",(function(e){if(void 0!==e.data["datawrapper-height"]){var t=document.querySelectorAll("iframe");for(var a in e.data["datawrapper-height"])for(var r=0;r

Le nombre de décès à l'hôpital en baisse

Sur la semaine du 5 septembre, les décès liés au Covid-19  (à l’hôpital et en établissements et services médico-sociaux) sont en diminution également (681, -7% par rapport à la semaine précédente), note Santé publique France.

De façon générale, la quatrième vague a aussi été moins meurtrière, avec un peu moins  de 100 morts par jour enregistrés depuis le 15 août à l'hôpital, contre plus de 600 en avril 2020, et encore près de 450 en avril dernier.

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 Un peu moins de patients en réanimation depuis le 1er septembre 

Depuis le 1er septembre, l'évolution en moyenne glissante du nombre de personnes en réanimation et en soins critiques connaît une légère baisse, s'établissant à 2.232 au 9 septembre. 

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Et demain ? 

Que va-t-il se passer après ? Le retour à la vie normale est-il proche comme le disent certains politiques ?

Pour Florence Débarre, chercheuse en biologie évolutive au CNRS, il reste encore beaucoup d'inconnues. « La première, c'est la progression de la vaccination : arriverons-nous à augmenter encore la couverture vaccinale, convaincre ceux qui hésitent encore, voire les récalcitrants ? Ensuite, il y a l'efficacité des vaccins dans le temps. Troisième inconnue, l'évolution du virus. Les vaccins ont été développés contre une certaine version du virus. Mais si celui-ci évolue, avec de  nouveaux variants qui apparaissent, on ne sait pas ce que ça va donner. Enfin, tout dépendra aussi du comportement des gens, et cela, c'est quelque chose que l'on ne peut pas prédire. Souvenez-vous : la deuxième vague avait commencé à décroitre au moment de l'annonce du reconfinement, car les gens ont eu peur et ont réduit d'eux-mêmes leurs contacts. C'est une quatrième inconnue. »

« Je n'ai aucune idée de la façon dont va se passer l'automne. Autant l'an dernier, c'était facile ; on savait qu'une nouvelle vague allait arriver »

 

Selon Mircea Sofonea, maitre de conférences en épidémiologie et en évolution des maladies infectieuses à l’université de Montpellier, les projections réalisées montrent que « l'on peut être confiant pendant un bon mois », mais ensuite, mystère...

On est dans une transition vers une situation endémique : il s'agit d'une circulation plus ou moins importante selon les territoires, qui varie selon la couverture vaccinale de la population. Par endroit, il pourra y avoir des reprises épidémiques donnant lieu à des mesures précoces et territorialisées.

« Jusqu'à début octobre, les chiffres dans les hôpitaux seront rassurants. Après ? Il y a des changements inhérents à la saison, il va faire de plus en plus frais, les gens vont rester à l'intérieur. Or, il n'y pas eu beaucoup de purificateurs d'air installés dans les lieux recevant du public. Il y aura aussi un effet "rentrée" qui, pour l'instant, ne s'observe pas encore... De façon générale, le retour à la vie normale, ça ne veut rien dire. »

Si demain, il n'y a plus de pass sanitaire, plus de masques, plus de jauge, la circulation du virus serait telle que, malgré la forte couverture vaccinale, il pourrait y avoir des tensions hospitalières à nouveau

Florence Débarre appuie : « Dans tous les cas, la vie normale sera une vie normale différente de celle que l'on a connue avant la crise sanitaire. Il y aura des adaptations nécessaires, car le monde a changé : il y a un nouveau virus. Il faudra prendre cela en compte, de la même façon que le préservatif est entré dans nos vies avec l'apparition du VIH. »

Nicolas Faucon 




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