Dans «A l’Ombre des tours mortes», l’auteur de «Maus» exorcise son traumatisme post-11-Septembre et dénonce la fièvre belliciste des Etats-Unis en convoquant les héros de bandes dessinées nés un siècle plus tôt dans la presse new-yorkaise. Subversif et mélancolique, un ouvrage monumental