Anaïs Werestchack, Miss Puy-de-Dôme et Miss Auvergne 2021 : « Plus baskets que talons »
En juin dernier, Anaïs Werestchack est devenue la toute première miss du comité Puy-de-Dôme. Ce vendredi 10 septembre au soir au Puy-en-Velay (Haute-Loire), l’interne en septième année de médecine tentera de décrocher l’écharpe régionale pour représenter l’Auvergne au niveau national.
Pouvez-vous vous présenter à ceux qui ne vous connaissent pas encore?
« Je m’appelle Anaïs Werestchack, j’ai 24 ans et je suis originaire de Beaumont. J’y ai toujours vécu jusqu’à mon départ pour le Sud et Béziers pour poursuivre mes études. Je suis médecin diplômée de la faculté de Clermont-Ferrand et je fais actuellement mon internat en médecine générale sur Béziers. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu faire ça, même s’il n’y a aucun médecin dans la famille. C’est mon rêve de petite fille en quelque sorte. »
À froid, quel est votre ressenti après votre sacre départemental en juin?
« Je suis très fière de pouvoir représenter mon département. C’était la toute première élection, c’est une grande nouveauté pour le département. Je suis très honorée d’être l’ambassadrice du Puy-de-Dôme. Ce sacre m’a permis et me permet de rencontrer énormément de gens que je n’aurais pas pu connaître sans cette expérience. Depuis l’élection, j’ai pu participer à quelques manifestations qui me parlent en tant que médecin comme des événements de l’Établissement français du sang du Puy-de-Dôme ou avec l’association caritative du Clermont Foot. Ce que j’aime, c’est que ce n’est pas seulement un titre de beauté, j’ai la possibilité de m’engager dans des causes qui me sont chères. »
Médecin et Miss, on est loin de “l’image cliché” des concours de beauté?
« C’est avant tout un concours de personnalité. La beauté passe au second plan. À Miss France, c’est rarement la grande favorite qui remporte la couronne. Le discours et la prise de parole font la différence. Les Français attendent une femme forte avec des histoires à raconter, des valeurs à partager et des messages à transmettre. Une élection, c’est le règne d’une personne pendant un an, pas le sacre d’un physique pour une soirée. »La couronne lui a été remise en juin dernier par Géromine Prique, miss Puy-de-Dôme 2020.
Entre blouse et écharpe, votre agenda doit être bien rempli…
« C’est vrai que je dois vraiment bien m’organiser pour pouvoir tout faire entre ma vie de miss et celle d’interne, mais je suis quelqu’un d’hyperactif donc je suis bien contente de pouvoir mener plusieurs projets de front. » Comment vous êtes-vous préparée pour Miss Auvergne?? « Je me suis pas mal entraînée au défilé. Vous vous en doutez, je suis bien plus habituée aux baskets qu’aux talons de douze centimètres. Je travaille mon discours, ma prise de parole. Je me suis aussi mise à la communication pour me faire connaître auprès des Puydômois, même si c’est assez nouveau pour moi. »
Qu’attendez-vous de votre aventure de Miss?
« Quand je fais le point sur ma vie, j’ai bientôt 25 ans, le quart de siècle approche et j’ai déjà fait beaucoup de sacrifices pour mes études. Maintenant, j’ai envie de profiter un peu plus et de ne plus attendre pour réaliser d’autres choses. J’ai réalisé mon rêve d’enfant en devenant médecin et j’ai aussi envie de vivre une aventure humaine aussi extraordinaire et privilégiée que celle que promet Miss France. »
Les Puydômois peuvent-ils vous aider à atteindre cet objectif?
« Oui, ils peuvent m’être d’un grand soutien. Le jour de l’élection, un vote par SMS sera actif de 9 heures à 23 heures. Sur les seize candidates, seulement les huit filles avec le plus de votes du public joueront l’écharpe. Sans un nombre de votes suffisant, je ne pourrai pas aller plus loin. »
Que peut-on vous souhaiter pour la suite?
« D’aller le plus loin possible. Que l’aventure continue. J’ai fait des rencontres incroyables depuis le début et mes engagements de miss me plaisent beaucoup. Cette aventure de Miss me sort un peu de mon quotidien, je prends beaucoup de plaisir à le faire et j’ai très envie d’en voir plus. Je ferai de mon mieux en tout cas. »
Soutenir Anaïs.Le jour J de l’élection ce vendredi 10 septembre, un vote par SMS sera mis en place. Pour soutenir Anaïs, envoyez Auvergne 13 au 7.14.15 (vote illimité, 0,75 € par SMS).Sur Instagram : @anais–wtk et @journalduneinterne
Propos recueillis par Nathan MarliacPhotos : Thierry Lindauer