Mathieu Brun, gardien de Saint-Pantaléon, et Floran Pautrat, capitaine de l’ESA Brive, se confient avant le derby
Que ce soit en DHR (R2) ou DH (R1), les deux clubs têtes d'affiche du football corrézien se sont souvent rencontrées à partir depuis 2015.
Florian Pautrat, capitaine de l'ESA Brive et Mathieu Brun, ex-capitaine devenu coentraîneur des Orange, cumulent ainsi respectivement 7 et 6 derbys disputés avant les retrouvailles des deux formations, ce dimanche, 15 heures, à Saint-Pantaléon.
Leur meilleur souvenir
Pour le patron de la défense étoiliste, s'il ne doit en dégager qu'un, « c'est la victoire chez eux (0-2) avec un but magnifique d'Oussama ( ciseau acrobatique de Belfoul). C'est l'année de la montée et le contexte faisait qu'à quelques journées de la fin, nous avions besoin de points par rapport à Izon dans notre lutte pour l'accession en R1 ».
Côté Brun, dernier rempart saint-pantaléonnais, le meilleur derby reste à ses yeux celui disputé en phase retour lors de l'année 2018. « Les deux clubs étaient mal en point au classement de DHR. On était à la maison, dos au mur devant le public venu en nombre et on s'impose (2-1) dans les derniers instants sur une tête de Sagelas ».
Le match à oublier
Flo Pautrat aurait pu citer celui de l'an dernier au Pestourie (1-1). « C'était une désillusion, on était favori mais avec leurs armes, ils nous avaient contrariés ». Mais celui qui effectue, à 26 ans, sa seizième saison sous les couleurs Jaune et Bleu préfère retenir la défaite étoiliste de 2016 au Pestourie (2-3). « On rate complètement notre entame et on est rapidement menés 3-0 (triplé de Marc Gracien). Derrière, on revient bien dans le match mais sans parvenir à égaliser. Le club était alors encore en phase de reconstruction, la saison avait été délicate ».
Mathieu Brun (28 ans) honore, lui, sa cinquième saison sur les bords de la Vézère. Son pire souvenir de « Corrézico », c'est le déplacement chaotique qu'avait connu l'ASSP au Pestourie lors de la saison 2018-19, année de la montée étoiliste. « Chez eux, en phase aller, on n'avait pas existé et le match était déjà plié à la pause ». Timides, tendus, les Saint-Pantaléonnais avaient alors subi la dure loi du futur champion de Régional 2 (3-1).
L'enjeu
Dimanche, à Georges-Auger, le capitaine briviste n'aura « pas besoin de beaucoup parler pour motiver les siens. On sait qu'on doit jouer notre football, sans se mettre la pression. La victoire de Saint-Pan à Arcachon (1-2) nous prouve que ce ne sera pas facile, mais on rentrera sur le terrain pour gagner ».
Dans les cages saint-pantaléonnaises, Brun s'attend lui « forcément à avoir du travail face à ce qui est sûrement la plus grosse équipe de la poule. Mais comme à Arcachon, on veut bien figurer. Niveau mathématiques, on a déjà trois points sur lesquels on n'avait pas forcément tablé vu le calendrier ».