Le top 5 des plus lourdes défaites du Clermont Foot
On ne va pas remuer le couteau dans leur plaie, mais les supporters clermontois peuvent se consoler en se disant que la déroute rennaise de ce mercredi a un caractère très exceptionnel, au Clermont Foot. Encaisser six buts n’est en effet arrivé que trois fois au CF63, qui a tout aussi rarement perdu par plus de quatre buts d’écart en championnat.
1. Défaite 6-0 à Rennes, ce mercredi soir
Voilà, c’est fait. Jamais Clermont n’avait perdu par six buts d’écart, en 31 ans d’existence. C’est dire si la soirée de ce mercredi au Roazhon Park restera historique. Inexistants, avec un collectif méconnaissable, les hommes de Pascal Gastien ont subi dans les grandes largeurs le réveil des hommes de Bruno Genesio. Avec des statistiques qui se passent de commentaires supplémentaires.
2. Défaite 6-1 à Grenoble, le 5 octobre 2002
Avant l’apprentissage de la Ligue 1, il y a eu celui de la Ligue 2 pour le Clermont Foot d’Hubert Velud. Dix-neuf ans avant la rouste subie à Rennes, les Auvergnats avaient ainsi enregistré ce qui restait la plus lourde défaite de l’histoire du club, avec ce cinglant 6-1 ramené de Grenoble.
Onzième du championnat après ses dix premiers matchs en L2, Clermont avait plutôt bien débuté sa saison. Mais en encaissant quatre buts en une demi-heure, au stade Lesdiguières, le match de la 11e journée a vite été mal embarqué pour Olivier Enjolras et ses partenaires. Un but de Verschave sauvera ensuite les apparences, avant que le GF38 ne sale encore plus l’addition, avec deux nouveaux buts en deuxième mi-temps.
Et la suite ? Eliminé dans la foulée en Coupe de la Ligue à Créteil, Clermont a vite relevé la tête en championnat en battant Lorient (2-1). Mais l’équipe a ensuite connu une période de flottement, alternant séries de défaites puis de victoires. Elle finira 14e de Ligue 2 pour sa première saison.
3. Défaite 5-0 à Lyon B, le 29 avril 1995
La 4e division s’appelait CN2 et le jeune Clermont Foot découvrait un niveau qu’il n’avait jamais connu. Mais ça ne l’a pas empêché de faire une bonne saison, jusqu’à ce méchant 5-0 concédé sur la pelouse de la réserve de l’OL.
La suite ? Les hommes d’Alain Ollier ont été un peu sonnés par la déroute lyonnaise puisqu’ils n’ont pas pu gagner les trois matchs suivants. Mais ils ont mieux fini la saison avec deux succès, pour conclure cette découverte du CN2 à la 6e place de leur groupe.
4. Défaite 6-2 à Nîmes, le 15 janvier 2016
Tout allait bien pour le Clermont Foot de Famara Diedhiou, troisième de Ligue 2 et qui restait sur trois succès, dont deux 4-1 à la maison, face à Laval et Evian TG. Mais le 15 janvier 2016, tout est parti en vrille à Nîmes. Après une première mi-temps folle et conclue sur le score de 3-2, la deuxième mi-temps a été cauchemardesque pour Mehdi Jeannin et les Clermontois. Ce jour-là, Steve Mounié inscrira un triplé pour des Nîmois euphoriques.
La suite ? Clermont ne se remettra jamais vraiment de cette claque. Malgré une belle réponse contre Le Havre juste après (2-1), le mois de février a sonné le glas des espoirs de podium des Auvergnats. Trois défaites et un nul ont fait lâcher prise aux joueurs de Corinne Diacre, qui concluront la saison à la 7e place de Ligue 2.
5. Défaite 5-1 à Créteil, le 4 octobre 2003
Un an après sa débâcle à Grenoble, le Clermont Foot a de nouveau connu une 11e journée noire, le 4 octobre 2003. A Créteil cette fois, l’équipe d’Hubert Velud, qui sortait pourtant de quatre succès de suite, a rejoint les vestiaires avec deux buts de retard (3-1). Mais en trois minutes, à l’heure de jeu, Les Cristolliens ont pris le large et enfoncé des Auvergnats qui auront du mal à s’en remettre.
La suite ? Clermont va traîner ce 5-1 comme un boulet jusqu’à la fin du mois de janvier. Hormis une éclaircie en Coupe de la Ligue, à Montpellier, le CF63 a compilé 11 matchs sans succès en championnat et une piteuse sortie au 7e tour de Coupe de France, à Brive (1-0). Tout cela coûtera la place d’Hubert Velud, remplacé par Olivier Chavanon pour une suite moins crispante. Clermont finira de nouveau 14e de Ligue 2.
Laurent Calmut