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Сентябрь
2021

En Corrèze, les sages-femmes resservent le couvert au ministre de la Santé

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« Être systématiques oubliées et méprisées, ça nous use. »

Les 98 sages-femmes de la Corrèze, à commencer par les 60 hospitalières, renouent avec la grève qui avait fait quelque peu parler d’elle en janvier dernier. Leurs collègues libérales s’y associeront selon leurs possibilités.

Dès ce vendredi 24 septembre à 20 heures, début de la garde du soir dans les hôpitaux et pour tout le week-end (mouvement porté par la CGT), puis du lundi 27 septembre au 28 octobre (à l’appel national de la CFTC santé-sociaux), elles seront en grève. « En grève, mais réquisitionnées, donc nous serons là pour prendre en charge les femmes », assure Julie Siegerth, sage-femme en Corrèze.

Revalorisation insuffisante

Ce qui a remis le feu aux poudres ? La présentation, mi-septembre alors qu’elle était attendue depuis juin, du rapport de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) sur les conditions de travail et de rémunération des sages-femmes et surtout les annonces du ministre de la Santé Olivier Véran qui en ont découlé.

Lequel a acté la revalorisation de 22 points d’indice de leur rémunération (à raison de 4,84 € le point) et le doublement de la prime Ségur 1. Des décisions très en deçà des préconisations de l’IGAS, qui proposait une revalorisation de 650 € par mois et la création d’un statut spécifique dans la nomenclature hospitalière.

« 100 € d’indice en plus par mois, ce n’est pas négligeable. Mais par rapport à tout ce qu’on doit gérer et ce qu’on nous rajoute, y compris la gestion de l’endométriose, ça ne suffit pas ! », s’agace Julie Siegreth. « Ça nous ramène tout juste au niveau des paramédicaux après revalorisation du Ségur », ajoute Anne, l’une de ses collègues.

Enquête d'un statut médical

« Avec les primes Ségur, reprend Julie Siegreth, ça fait 360 € en plus en tout, sauf que les primes ne sont pas prises en compte pour la retraite. En Nouvelle-Aquitaine, il manque 52 équivalents temps plein de sages-femmes dans les hôpitaux. Ce n’est pas comme ça qu’on va les attirer. »

Quant au statut de sage-femme, c’est le statu quo. « On reste dans le ni-ni, ni infirmière ni médecin. » Alors que, insiste la jeune femme, les sages-femmes comptent parmi les trois professions médicales reconnues par le Code de la santé en France, avec les médecins et les chirurgiens-dentistes. « On ne veut pas empiéter sur le rôle de personne, mais on veut être reconnues pour ce qu'on fait. »

En pleine grève, les sages-femmes iront manifester à Paris, le 7 octobre, à l’invitation de leur Conseil de l’ordre national. « Il faut qu’on soit enfin entendues ! »

Blandine Hutin-Mercier




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