Joseph Ferri, propriétaire d'une berlinette, au départ du Montpeyroux Alpine (Puy-de-Dôme)
« Je pensais que c’était un rêve inaccessible, et finalement, il s’est réalisé. » Joseph Ferri arrive à Montpeyroux au volant de son Alpine A110 type V85. Reconnaissable entre toutes dans sa livrée bleue, la Berlinette s’annonce d’abord par le son unique de son moteur. Ici, la version de 1.300 cm³ de 1972. Ce week-end, l’ancien employé Michelin se joindra à d’autres passionnés pour la 2e édition du Montpeyroux Alpine.
Pièces détachéesSon amour pour le bolide français est apparu très tôt, en suivant les courses du pilote puydômois Roland Charrière. Des années plus tard, il a souhaité éprouver lui aussi des sensations, cette fois, dans l’habitacle de sa propre Alpine A110.
J’ai donc demandé au garage Auto Passion 63, à Billom, de me trouver une berlinette.
La voiture, impeccable, participe à la manifestation ce week-end.
En 2010, c’est chose faite. À ceci près qu’elle est en pièces détachées ! Un an plus tard, il peut enfin tourner la clef de contact et écouter le ronronnement caractéristique de sa machine. « J’avais le cœur qui battait très vite », se souvient-il. Les vibrations, le son, les odeurs… achèvent de le convaincre qu’il a fait le bon choix.
Et la tenue de route ? « No problémo ! C’est un vrai kart avec ses 600 kg. La sensation de vitesse est accentuée par la position de conduite basse. Il faut seulement être plus prudent sur route mouillée. »
Quand on évoque la version relookée sortie en 2017, on comprend très vite qu’il préfère l’originale. « C’est celle-ci la vraie berlinette, c’est elle la référence. » Aujourd’hui, la voiture est dans un état impeccable. Joseph Ferri parcourt en moyenne plus de 3.000 km par an à bord de son Alpine. Avec toujours la même passion.
David Allignon