Une halte à Montluçon (Allier) dans sa traversée, à pied, entre Douai et la Sardaigne
![Une halte à Montluçon (Allier) dans sa traversée, à pied, entre Douai et la Sardaigne](http://www.lamontagne.fr/photoSRC/VVZTJ19dUTgIDAVOBQwd/leo-meloni-qui-traverse-la-france-a-pied_5669203.jpeg)
Le Niçois Léo Meloni, 30 ans, a fait une pause de deux jours à Montluçon (Allier), après être parti, à pied, de Douai le 28 août 2021. Il prévoit de rejoindre San Vito, en Sardaigne, début décembre. C'est un chemin sur les traces de sa famille.
Léo Meloni, 30 ans, est arrivé à Montluçon (Allier) dimanche 26 septembre et en repart ce mardi 28 septembre. C'est la deuxième pause que ce Niçois s'accorde, après Orléans (Loiret), dans le cadre de sa traversée, à pied, de la France et de l'Italie :
Je suis partie le 28 août de Douai sur les traces de ma famille. Mes grands-parents paternels sont originaires de San Vito, dans le sud de la Sardaigne. Et mon grand-père a quitté l'île il y a soixante ans pour travailler dans les mines de Douai, vivre dans les corons
L'idée est d'atteindre son but début décembre, en passant par Gênes, en Italie, pour rejoindre la Corse et traverser la Sardaigne, toujours à pied. « Je marche environ trente-cinq kilomètres par jour, mais les montagnes vont bientôt se dresser devant moi... Et j'ai un sac de vingt-cinq kilos. »Il a pris le temps de visiter Montluçon, dont il a particulièrement apprécié l'esplanade. (Photo Cécile Champagnat)
C'est que Léo Meloni dort où il peut, sous sa tente, au bord du chemin et transporte tout le nécessaire pour cuisiner, se laver. Sauf « à Orléans, je me suis arrêté deux jours dans une halte jacquaire, ouverte aux pèlerins de Saint-Jacques. À Montluçon, j'ai dormi chez une dame, une musicienne brésilienne, via Airbnb. J'en ai profité pour visiter l'endroit. C'est une belle ville ».
« J'aimerais faire un livre de tout ça »Il profite de ses pauses pour écrire. « J'aimerais faire un livre de tout ça. » La prochaine est prévue dans une dizaine de jours à Langogne (Lozère). Et quand il arrivera dans la maison familiale, où vivent ses grands-parents, c'est une longue halte de trois semaines qu'il s'accordera. « Ensuite, je vais travailler sur place, sur des bateaux. J'ai suivi une formation de marin à Nice, dans le cadre d'une reconversion. À Nice, j'ai matériellement tout quitté. »
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Seher Turkmenseher.turkmen@centrefrance.com