L'acteur Matteo Perez raconte le film "Le Test", avec Philippe Katerine et Alexandra Lamy et évoque ses racines à Tulle (Corrèze)
Sorti dans les salles le 29 décembre dernier, Le Test, comédie familiale signée d’Emmanuel Poulain-Arnaud, a mis au-devant de la scène un jeune et prometteur comédien, Matteo Perez, 20 ans. Tulliste dans l’âme, pour y avoir passé toutes ses vacances chez ses grands-parents, cet étudiant au Cours Florent brille par sa simplicité et son naturel lumineux. De quoi songer sans rougir à de beaux lendemains, devant la caméra ou sur les scènes du théâtre, qu’il affectionne tout autant que le 7 art. Rencontre…
Le Cours Florent dès le collège et les premiers castings...Comment a débuté cette aventure de comédien, qui vous sourit si bien ? Je fais du théâtre depuis que je suis en primaire. Une fois au collège, j’ai voulu continuer et je me suis inscrit durant 5 ans, jusqu’au bac, en cursus « ado » au Cours Florent à Paris où je vis toujours. Après, j’ai logiquement continué en cursus pro où je suis toujours étudiant en 3e année.
Comment avez-vous décroché vos premières opportunités pour le cinéma et la télé ? Quand j’étais collégien, il y avait un mur rempli d’annonces de casting au Cours Florent. J’étais curieux et j’ai tenté ma chance, même si à l’époque, je ne pensais pas que ça pourrait aboutir. C’est comme ça que j’ai pu être retenu pour le film de Malik Chibane Les enfants de la chance en 2016. Initialement, c’était pour un petit rôle, mais finalement, le réalisateur m’en a proposé un plus important. De là, j’ai pu intégrer une agence. Ça s’est fait comme ça.
En Corrèze, la culture brillera de mille feux en 2022 !
Avec "Le Test", où vous partagez l’affiche avec Philippe Katerine et Alexandra Lamy, l’aventure se poursuit avec brio… Oui ! Même si ça a débuté de manière un peu étonnante, avec un casting auquel j’ai répondu par visio, car on était en plein confinement. Je n’étais pas vraiment à l’aise, mais ça a fonctionné ! J’ai ensuite rencontré Emmanuel Poulain-Arnaud et on a beaucoup discuté, c’était très riche. Puis ont suivi des séances de travail avec mes frères et sœurs dans l’histoire et j’ai été conquis par ce scénario. C’est rare de prendre autant en compte, de laisser autant de champ à des histoires de jeunes. Dans Le Test, chaque personnage a vraiment sa partie, son problème à défendre. J’ai eu de la matière pour jouer le mien, César.
Une belle aventure humaine sur le tournageQuelles ont été les conditions pour le tournage ? C’était assez incroyable, on était à Marseille, Sète et Montpellier et on a vécu une vraie aventure familiale entre nous, puisque c’était dans ce contexte de Covid. On s’est vite rendu compte de la chance de tourner aux côtés d’Alexandra [Lamy] et de Philippe [Katerine]. Alexandra a notamment quelque chose d’incroyablement fort et de rythmé dans la comédie. Quelque chose de solaire et en même temps qui détend. J’étais un peu stressé, mais elle m’a vite rassuré. Une peu comme notre mère à tous dans le film, avec beaucoup de bienveillance !
Vos origines familiales sont ici à Tulle, même si vous avez vécu à Paris. Cette ville compte-t-elle encore pour vous ? J’ai forcément un peu de nostalgie en pensant à Tulle, car j’y ai passé toutes mes vacances scolaires chez mes grands-parents. On y avait nos habitudes : le marché le matin, les baignades dans les parages… Je conserve de très bons souvenirs ici, même si aujourd’hui je viens moins longtemps.
Où vous portent vos projets actuels ? Actuellement, tous les week-ends, je joue Les Cinq sens, une pièce de Rémi De Vos au théâtre de la croisée des chemins, dans le XIXe arrondissement, à Paris. Le théâtre m’intéresse tout autant que le cinéma, pour lequel j’attends des réponses de casting et où j’ai un court-métrage en cours.
Propos recueillis par Julien Bachellerie