Les incendies qui ont marqué la ville
Plusieurs incendies ont marqué Cusset, pour différentes raisons, en des lieux emblématiques. Le plus récent d’entre eux, d’une liste qui ne se prétend pas exhaustive, est l’incendie criminel dans la nuit du 30 au 31 octobre 1990 de la bibliothèque, dans le parc du Chambon, qui détruisit des milliers de livres dont certains de grande valeur.
Le feu qui se propagea à la salle des fêtes contiguë, priva durablement les Cussétois de ce lieu de vie, où nombre d’entre eux avaient des souvenirs heureux.
En 1993, une construction moderne vit le jour en lieu et place, l’espace Chambon, poumon festif et culturel de la cité.
La fin des moulinsUn autre événement est resté gravé dans les mémoires, le gigantesque incendie dans la nuit du 31 janvier au 1 er février 1963 du moulin Mesples, qui marqua la fin des grands moulins de Cusset.
Les pompiers venus en nombre, eurent beaucoup de mal à venir à bout du sinistre, l’eau gelant dans les tuyaux par une nuit glaciale. Dans cette fournaise disparut une minoterie très moderne, l’une des plus importantes de la région sur la route de Vichy, où se situe maintenant la résidence des grands moulins.
Ambitions thermalesUn autre sinistre mit à mal les ambitions thermales de Cusset. L’hôtel Sainte-Marie, qui logeait les curistes fréquentant l’élégant établissement thermal tout proche, brûla le 28 décembre 1879, et ne fut jamais reconstruit.
De ce fait, le thermalisme cussétois périclita et finit par disparaître. Qui sait si, sans cet incendie, les curistes, de nos jours, ne viendraient pas profiter de l’eau bienfaitrice des sources de Cusset.
Les toiles de VichyLe village des Grivats posséda une importante usine de textile qui employa près de 200 ouvriers fabriquant les « toiles de Vichy ».
Celle-ci disparut dans un énorme brasier dans la nuit du 12 au 13 juin 1867, mettant un coup d’arrêt à l’essor industriel de ce village. Les lueurs de l’incendie étaient visibles de très loin d’après les gazettes de l’époque.
La tour de la maison de la Borderie fut elle aussi victime des flammes en 1922 avant d’être rachetée et réhabilitée par la ville dès 1979.