15 collégiens très investis
Les éco-délégués du collège ont rencontré en décembre Valérie Lassauze, fondatrice de l’association Keur-Sam et initiatrice, en partenariat avec l’organisme de recyclage Terracycle, d’une collecte d’instruments d’écriture usagés.
Suite au parrainage par leur fils Théo d’un enfant sénégalais, Gadiry, la famille Lassauze a souhaité venir en aide aux enfants du village dans lequel habite Gadiry.
En collectant et en faisant recycler les instruments d’écriture usagés, des fonds sont ainsi levés chaque année pour aider ce village sénégalais : des panneaux solaires et des photocopieuses sont venus améliorer la vie des jeunes écoliers. Le projet futur est de clôturer l’école afin de la sécuriser.
Recycler le plastiqueLes produits récoltés sont acheminés vers l’entreprise Terracycle qui en recycle le plastique afin de fabriquer de nombreux objets.
Terracycle reverse ensuite l’argent à l’association Keur Sam (20 kg collectés = 20 euros de dons ou 1 centime d’euros par stylo collecté). Ce qui permet d’aider les enseignants et leurs élèves à la mise en place de projets liés à l’environnement. Une collecte d’économie circulaire, écologique et solidaire.
Le deuxième projet lancé par les élèves est la collecte de masques sanitaires à usage unique. S’apercevant que ces masques remplissent les poubelles, les éco-délégués ont souhaité les recycler.
Masques collectésUn contenant, placé dans un endroit de passage stratégique de la cour, est dédié à ce recyclage. Ces masques usagés sont acheminés à un point de collecte de Vichy Communauté qui les donne à l’entreprise Plaxtil, qui les transforme en matériels scolaires.
« Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la labellisation E3D du collège, Établissement à Démarche de développement durable, nouvellement impulsés pour l’année 2022 et encadrés par la professeure documentaliste, le CPE, un agent territorial. Désormais, les collégiens du collège Jules-Verne participent à ces vastes projets éco-citoyens dans une démarche de développement durable et responsable », souligne Jean-François Vallé, principal.