Second scanner, travaux dans les Ehpad, TEP-scan... : quels sont les projets de l'hôpital de Montluçon (Allier) pour 2022 ?
Bien qu’il ait à gérer l’épidémie de Covid-19 et ses différents vagues, le centre hospitalier de Montluçon regarde vers l’avenir et ne manque pas de projets pour cette nouvelle année.
Un second scanner à l’hôpitalCe projet qui était déjà en cours en 2021 est achevé. Le second scanner est installé et opérationnel. « Nous avons également pris en compte l’angoisse des patients et procédé à des aménagements en accord avec les manipulateurs radio pour les rassurer et les détendre », précise Bernadette Mallot, la directrice du centre hospitalier.
La réhabilitation de l’Ehpad de Néris-les-BainsLe projet lancé en 2021 en est à l’étape du concours d’architectes. Les travaux devraient débuter en 2023 pour une durée de 18 mois à 2 ans.
Un petit bâtiment sera construit pour y transférer les résidents du pavillon Cuvelier (rue Boisrot-Desserviers, en centre-ville de Néris-les-Bains, N.D.L.R.) qui sera ensuite vendu. Le bâtiment Les Hirondelles sera quant à lui entièrement réhabilité.
Le projet a été validé par le conseil départemental et bénéficiera d’une aide financière de l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes.
La réhabilitation de l’Ehpad de CourtaisIl est prévu de détruire le bâtiment Agathe pour reconstruire une structure plus grande afin qu’elle puisse accueillir les résidents de Chant’Alouette.
C’est le même type de projet qu’à Néris-les-Bains mais il a malheureusement pris du retard. On en est à l’étude de faisabilité
Projet pour la santé mentaleLe centre hospitalier est de train de finaliser un projet médical pour le service psychiatrie de Châtelard. De ce projet médical va découler le projet architectural.
Nous serons accompagnés financièrement par l’ARS. Nous espérons que ce soit rapidement validé. Le site de Châtelard a vieilli. Les normes et les besoins des patients ont évolué. Il y a moins d’hospitalisations et plus d’accueils de jour.
Le dossier du TEP-scanLe dossier pour l’arrivée d’un TEP-scan à l’hôpital de Montluçon va passer devant la Commission Spécialisée pour l’Organisation des Soins (CSOS) de l’Agence Régionale de Santé au printemps. La Tomographie par émission de positons couplée à un scanner est une technique d’imagerie qui étudie l’activité métabolique des tissus en injectant par voie intraveineuse un produit faiblement radioactif à base de glucose.
On a bon espoir d’être retenu. Ce TEP-scan est très attendu dans le bassin de Montluçon car les patients doivent partir loin pour faire ce genre d’examen. Si l’on a l’autorisation, il faudra effectuer de petits travaux pour l’accueillir.
Le dossier patient informatiséLe centre hospitalier de Montluçon fait partie avec quatorze autres établissements des départements de l’Allier et du Puy-de-Dôme du groupement hospitalier des territoires d’Auvergne (GHT Territoire d’Auvergne) et donc le CHU de Clermont-Ferrand est l’établissement support. Ce groupement poursuit cette année le déploiement du dossier patient informatisé (DPI) grâce à un logiciel commun.
Nous avons un projet similaire concernant les laboratoires et qui va même jusqu’à Aurillac. On va essayer de terminer tout cela cette année.
Pour un accouchement plus naturel. En 2021, 965 enfants ont pointé le bout de leur petit nez au centre hospitalier de Montluçon. Certains ont pu naître dans la salle physiologique du service maternité, en fonctionnement depuis plusieurs mois maintenant. La salle physiologique répond une demande de couples souhaitant bénéficier d’une prise en charge plus respectueuse de la physiologie tout en restant dans un cadre sécurisé. Elle permet à la parturiente d’être plus autonome de ses mouvements. Elle peut se détendre dans la baignoire ou s’étirer avec la liane. Le couple a aussi plus d’intimité pour la future naissance. Ce nouveau type de prise en charge nécessite cependant une bonne préparation à la naissance de la part des patientes mais également une formation des équipes pour pouvoir les accompagner avec plus de présence auprès d’elles. La formation du service est en cours. Après les sages-femmes formées il y a 10 ans, les aides-soignantes auxiliaires de puériculture sont formées cette année afin de pouvoir utiliser la salle au mieux.
Florence Farina