Grâce à Snapchat, une adolescente a guidé les policiers jusqu'à l'appartement marseillais où elle était séquestrée et violée
Interpellés vendredi dans l'appartement où a été retrouvée la jeune fille, les deux hommes, âgés de 26 et 64 ans, ont été déférés dimanche devant le parquet de Marseille pour » viols en réunion sur mineure et séquestration », après 48 heures de garde à vue durant lesquelles ils ont contesté les viols, parlant de relations sexuelles consenties.
La mineure, très choquée, a été hospitalisée à Marseille aussitôt après sa libération.
Une fugue et une mauvaise rencontreDes examens médicaux ont confirmé le viol. La jeune fille avait fugué depuis l'Ardèche, a depuis rejoint sa famille, a indiqué la police.
Ce sont les parents de la victime qui avaient donné l'alerte vendredi, après avoir reçu un appel de leur fille où elle leur expliquait être séquestrée à Marseille et avoir été victime de viols.
Droguées à leur insu, des victimes témoignent à Clermont-Ferrand
Lors de sa fugue, à Marseille, l'adolescente avait rencontré dans une soirée un homme de 26 ans qui lui avait proposé de l'héberger. Elle l'avait alors suivi dans un appartement où se trouvait un autre homme de 64 ans. Selon la victime, les deux individus l'auraient fait fumer du cannabis avant de la violer à tour de rôle.
L'activation de la localisation sur Snapchat a permis aux policiers de trouver l'immeubleLes policiers ont réussi à retrouver la victime, qui disposait toujours de son téléphone portable, en communiquant avec elle via les réseaux sociaux.
Intervention Police natioanale. illustration?. photo Stephanie Para.
L'activation de la localisation de son téléphone sur le réseau Snapchat leur a permis de cibler un immeuble du 15e arrondissement, situé dans une cité des quartiers nord de Marseille.
Ils ont alors tambouriné une à une à toutes les portes de l'immeuble ciblé, jusqu'à ce que la mineure leur confirme, via un simple message sur le réseau social, qu'ils étaient bien devant l'appartement où elle était séquestrée.
L'enquête a été confiée à la sûreté départementale des Bouches-du-Rhône.
AFP