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Январь
2022

Assises du Puy-de-Dôme : accusé d'un meurtre à Ambert, il nie tout en bloc

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Assises du Puy-de-Dôme : accusé d'un meurtre à Ambert, il nie tout en bloc

Ce lundi, devant la cour d’assises du Puy-de-Dôme s’est ouvert le procès de Pierre Reviron, accusé du meurtre de David Ramires, à Ambert, en 2018. Des faits qu’il conteste depuis le début.

La victime gisait dans la chambre d’un petit appartement, les jambes allongées sur le sol, le dos appuyé contre un mur. Les deux gendarmes qui l’ont découvert ont tout de suite compris que cet inconnu d’une trentaine d’années était décédé.

Sept coups de couteaux

« Il y avait une trace de sang sur le mur et sur son tee-shirt », raconte l’un d’eux devant la cour d’assises du Puy-de-Dôme. « Il donnait l’impression d’avoir été acculé. » L’autopsie démontrera que David Ramires, 34 ans, est décédé peu de temps avant l’arrivée des gendarmes, après avoir reçu sept coups de couteau dans le thorax et l’abdomen.

C’était le dimanche 9 septembre 2018, en fin d’après-midi, dans un immeuble de l’avenue Georges-Clemenceau, à Ambert. La veille, le bâtiment avait été évacué à la suite d’un incendie. Les gendarmes effectuaient une inspection afin de parer toute tentative de vol.

Avant même de passer la porte d’entrée et de faire la macabre découverte, un autre événement les avait intrigués. Des cris provenant d’un logement social situé en face de l’immeuble sinistré. « J’ai reconnu la voix de Pierre Reviron », se souvient le gendarme.

"Un rustique un peu original"

Et pour cause, le militaire ne compte plus les fois où lui et ses collègues ont dû gérer les frasques alcoolisées de cet ancien chaudronnier, alors âgé de 49 ans et vivant dans la précarité. « Les gens du village étaient effrayés par ce rustique un peu original. Quand il buvait, il était impossible à raisonner. »

Ce dimanche 9 septembre, Pierre Reviron a encore une fois beaucoup bu. Fait plus inquiétant, c’est dans son appartement que le corps sans vie de David Ramires est retrouvé. Pierre Reviron est placé en garde en vue pour meurtre.

« Sa présence sur les lieux, son alcoolisation, forcément, il est suspecté. Et puis, il était très stressé, il y avait quelque chose qui avait dû l’émouvoir. »

D’autres éléments finissent de l’accabler. Son empreinte génétique est décelée sur l’arme probable du crime, un couteau maculé du sang de la victime, découvert à proximité de l’immeuble.

D’aucuns affirment l’avoir vu avec David Ramires le jour du meurtre. « Les témoignages sont unanimes, quand il boit, il est dangereux », rapporte la gendarme qui a dirigé l’enquête. D’autres parlent d’un homme serviable, qui n’a pas mauvais fond.

Carrure de rugbyman et moustache de maquignon, l’accusé écoute l’exposé des militaires sans cesser de les fixer, en faisant parfois « non » de la tête.

"L'après-midi, je dormais"

Plus de trois ans après les faits, au premier jour de son procès, il continue de nier en bloc. « J’ai passé l’après-midi au local social, j’y ai même dormi », se justifie-t-il. Son énervement ce jour-là ? « On m’avait réveillé en pleine sieste ! » L’ADN sur le couteau ? « J’explique pas ». Quant à la victime, « je ne la connaissais pas. » Les jurés ont jusqu’à jeudi pour se faire leur opinion.

Olivier Choruszko




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