Gods of Mars, la suite que l’on ne verra jamais
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Andrew Stanton, le réalisateur de John Carter, détaille son projet de suite avortée à son long-métrage de 2012.
Début 2022, le nouveau film de Roland Emmerich, Moonfall, s’est littéralement écrasé dans les salles de cinéma. De son budget d’environ 140 millions de dollars, le long-métrage catastrophe n’a même pas réussi à tirer 40 millions de dollars de recettes dans le monde entier. Un désastre spectaculaire, qui l’inscrit dans la liste des plus gros échecs économiques de ces dernières années.
Une liste qui a été enrichie, il y a maintenant 10 ans, d’un des plus glorieux exemples d’un giga blockbuster qui a échoué à s’imposer au box-office, John Carter. Le mal-aimé, voire l’indéfendable John Carter, réalisé par Andrew Stanton avec Taylor Kitsch et Lynn Collins a, en effet, tout juste rentabilisé ses 250 millions de dollars de coûts de production – qui ne contiennent donc pas le budget promotionnel du film – avec 284 139 100 dollars récoltés dans le monde.
À la recherche de la suite perdue
L’échec est donc cuisant et a enterré tout projet de suite de la part de Disney – qui voyait dans cette adaptation de Princess of Mars un plan de trilogie. Par ailleurs, le réalisateur a partagé ce qu’il avait en tête pour sa suite avortée, Gods of Mars, détaillant dans un premier temps le prologue :
« J’aimais l’idée de commencer avec un prologue. Il y aurait dû avoir à chaque film un personnage différent qui récite un prologue. Le premier est de Willem [Dafoe ndlr], en Tars. Le deuxième aurait dû être narré par Dejah. Ça aurait permis à n’importe quelles personnes qui n’auraient pas vu le premier film d’avoir un petit aperçu de l’histoire qui allait se dérouler sous leurs yeux.
Il y aurait eu de courtes et intéressantes images d’oeuvres d’art, ou quelque chose dans le genre. Et par la suite, on aurait découvert qu’elle était en train de tout raconter à son bébé. On réalise alors que “Oh mon dieu, c’est l’enfant. C’est Carthoris, l’enfant de Dejah Thoris et Carter.” L’histoire qu’elle raconte est celle du père que cet enfant ne va jamais connaître. »
Une suite avec autant d’ampleur que le premier ?
Le réalisateur raconte par la suite que le père du personnage de Dejah Thoris, Tardos Mors – initialement joué par Ciarán Hinds – venait passer un moment seul avec l’enfant. Dejah sortait de la pièce mais l’on comprenait que son père était en réalité l’antagoniste Matai Shang – apparu dans le premier long sous les traits de Mark Strong – et qu’il s’était transformé. Andrew Stanton raconte alors que Shang kidnappait l’enfant et que commençait ensuite directement le générique de début du film.
Par la suite, on retrouvait John Carter, directement après les évènements de la fin du premier film – où le personnage cherchait à retourner sur Mars. Le bonhomme se retrouvait alors de nouveau sur la planète désertique et partait retrouver sa belle. Mais en rencontrant les personnages du premier long-métrage, Taylor Kitsch apprenait que Lynn Collins était introuvable et qu’elle était partie à la recherche de l’enfant. Stanton s’est alors étendu sur la suite du film :
Quand on te dit que l’on ne verra jamais de John Carter
« Et ensuite, comme dans Le Secret de la planète des singes, tout se déroule sous la terre où tout le monde se rend pour y découvrir qui dirige réellement la planète. Il y a une race tout entière là-dessous qui se trouve en possession de nouvelles technologies. Pour faire simple, il s’agit d’un troisième monde qui vivait sans savoir ce qu’il se passait à la surface et sans jamais être sorti, tout en s’occupant de l’air, de l’eau et de tout ce qui permet au monde de fonctionner. Eh oui, je peux continuer encore longtemps. »
Andrew Stanton a donc partagé les grandes lignes de ce qui aurait pu être un récit ample et excitant. Gods of Mars avait l’air de proposer une extension riche et dense de la déjà généreuse mythologie du premier film, avec de nouveaux environnements, une nouvelle espèce et de nouveaux enjeux. Malheureusement, cette suite ne verra jamais le jour et la construction de cet univers étendu ne restera sûrement qu’un fantasme pour des années.
Une romance aussi inassouvie que la saga
Depuis l’échec de John Carter, Andrew Stanton n’a signé qu’un seul long-métrage, Le Monde de Dory, en 2016. Néanmoins, le bonhomme s’est frotté à plusieurs épisodes de séries pour Stranger Things, Better Call Saul, Tales from the Loop et For All Mankind. On espère revoir un jour le réalisateur du Monde de Nemo et de Wall-E revenir derrière la caméra d’un long-métrage que l’on pourra découvrir sur grand écran.
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