Les céréaliers de la FNSEA engagent une opération de lobbying auprès des futurs élus régionaux pour capter en faveur des grandes cultures une bonne partie des fonds que les régions pourront distribuer au titre du second pilier de la politique agricole commune.
Des citoyens libres et heureux ont été sauvagement et froidement assassinés ce 13 novembre 2015, dans notre pays.
Aujourd’hui, je pense avec inquiétude à tous ceux, issus de l’immigration, qui ne cessent d’être stigmatisés, inévitablement excédés par la façon dont ils sont perçus. Les extrémistes m’inquiètent mais tout autant la fascination terrible qu’ils peuvent exercer, et le regard qu’on va poser sur ceux qui sont déjà séparés.
Depuis ce week-end, la phrase « Ils étaient cent vingt et neuf » résonne dans ma tête, sur l’air de Léo Ferré chantant les Vingt et trois de l’Affiche rouge.
«Si Dieu existe, j’espère qu’il a une excuse valable ! » Woody Allen. Bien sûr, la majorité des musulmans n’est pas responsable du carnage parisien. Ni des autres crimes barbares sur toute la planète. Même si certains vont amalgamer et « faciesiser » pour tirer des bénéfices du sang coulé. Cependant, force est de constater que Dieu est encore aux premières loges des horreurs. Jamais très loin dans les mauvais coups. Son nom souvent scandé entre deux tirs de kalachnikov. Simple témoin ou complice ?
Étant souffrant, j’ai regardé la télé toute la nuit du 13 novembre pour être avec ceux que Daech, véritable gouvernement d’épouvante, a assassinés. Je suis profondément proche des familles et des jeunes à qui la vie a été ôtée si ignominieusement. Mais on ne peut pas seulement souffrir et être solidaire.
Le chef des services secrets russes a confirmé ce mardi que le crash de l’Airbus russe en Egypte qui a fait 224 morts était bien un attentat, après avoir identifié une bombe. La Russie a annoncé intensifier ses frappes en Syrie en conséquence.
Les cyber-attaques sont aussi une arme utilisée par les terroristes. Les maires et les administrations les craignent à juste titre. Conseils de l’ANSSI.
Il est difficile, en ces journées de sidération et de peine, de tracer son chemin dans le chaos des émotions et la cacophonie des discours et de trouver ses mots. Je veux dire de vraiment trouver ses mots à soi, ceux qui portent notre voix et non l'agrégat, bricolé dans l'urgence, des voix des autres ; ceux qui nous permettent de penser, et non de réagir avec colère ou compassion, à l'afflux désordonné d'images, de témoignages, d'opinions.
18 pages spéciales dans l’Humanité. Alors que le président de la République s’est adressé aux parlementaire réunis en congrès, les citoyens ont observé partout en France une minute de silence en hommage aux victimes.